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Saint Augustin fut reconnu à toutes les époques comme le plus puissant des penseurs, le plus grand des écrivains et le plus sage des docteurs. L'oeuvre du " docteur de la grâce " est ainsi la plus lue de tous les temps après la Bible.
Pourtant, la plupart des textes de saint Augustin - bien plus d'une centaine - sont aujourd'hui introuvables, alors que la littérature et la pensée n'ont cessé de s'y alimenter. Il en va ainsi de la totalité de son oeuvre oratoire, aussi importante que les Confessions, le De Trinitate ou La Cité de Dieu. Ces Sermons rassemblent en effet les méditations augustiniennes au fil d'un quotidien rythmé par le temps liturgique : à l'occasion d'un passage de l'Écriture sainte correspondant à tel office de tel jour, de telle fête, de telle commémoration, Augustin commente la Bible, établit le panégyrique d'un haut personnage en s'adaptant au public ou aux circonstances. On dénombre aujourd'hui 500 sermons ainsi conçus, certains découverts il y a une trentaine d'années seulement.
Après un travail de plusieurs siècles sur leur authenticité, ils ont pu être regroupés en quelques grandes séquences sous une numérotation définitive. La première de ces séquences traditionnelles se compose des Sermones de Scripturis, autrement dit des Sermons sur l'Écriture : il s'agit des 183 premiers Sermons, ainsi rassemblés pour former une totalité harmonieuse. Ils éclairent de nombreux passages ou livres de la Bible - que ce soit la lutte de Jacob avec l'ange, Moïse, le buisson ardent, les dix plaies d'Égypte, les souffrances de Job, la transfiguration du Christ sur le mont Thabor, les figures de Marthe et de Marie Madeleine, la guérison de l'aveugle-né, les Actes des Apôtres ou encore les paroles de saint Paul. Cette lecture considérable et permanente mise en oeuvre par la sainteté du génie d'Augustin nous fait entrer dans l'intelligence des Écritures : c'est toute la richesse de ces 183 Sermons sur l'Écriture qui constituent ce volume.
La préface, forte et originale, de Maxence Caron permet au lecteur de s'initier à la parole et à la pensée augustiniennes.
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