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Traités sur les pierres précieuses, les lapidaires recensent et décrivent les gemmes, puis présentent leurs vertus médicinales et magiques. Les plus anciens traités en langue romane sont ceux de Philippe de Thaon, au XIIe siècle. À la même époque, l'ouvrage médiolatin de l'évêque Marbode de Rennes, De Lapidibus, connaît de multiples traductions, qui remettent le genre à la mode pendant tout le Moyen Âge. Le très pieux XIIIe siècle donne naissance au Lapidaire chrétien; le XIVe siècle livre une somme minéralogique attribuée à Jean de Mandeville. La traduction de ces cinq lapidaires, pour certains inédits, permet d'accéder à ces textes difficiles et de mesurer leur importance pour l'histoire des sciences et des mentalités.
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