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La présente recherche permet de présenter et de développer de nouvelles hypothèses de réflexion sur les facteurs socioculturels et historiques qui surdéterminent la survenue des violences collectives. Cela à partir du cas du Rwanda.
Plus particulièrement, notre réflexion s'est appuyée sur les documents historiques de différents auteurs afin de rendre compte du fondement scientifique de nos observations.
En effet, la crise identitaire au Rwanda se nourrit d'une autre crise, à savoir la destruction des « repères identificatoires et d'appartenance » par certains Rwandais eux-mêmes, mais aussi suite aux influences externes. Cependant, il appartient au peuple rwandais d'intégrer certains apports extérieurs qui sont porteurs de modernité et, en même temps, de s'interroger sur les différentes crises du passé. Cela permettra de corriger les erreurs là où la rencontre avec d'autres cultures aurait laissé des séquelles qui se transforment en conflits collectifs récurrents. N'oublions surtout pas que, au sein de la foule, c'est l'individu-sujet qui agit : la découverte de l'identité collective passe par la découverte de l'identité individuelle et inversement ... à travers des faits historiques. C'est le principal enseignement à tirer des cas cliniques que nous avons présentés dans ce travail. Car, selon notre thèse de départ, « il n'y a pas d'interaction entre individu et collectivité sans la dimension historique ».
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