Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Un À supposer. est un poème en prose composé d'une phrase unique très développée, initiée par la formule :
« À supposer qu'on me demande ici de. » L'origine est moins proustienne que mallarméenne : maints sonnets de Mallarmé sont clairement des défis à n'y faire qu'une seule phrase.
Les À supposer. font partie d'une famille de textes à démarreur propices à la série. Joe Brainard et ses I remember, Georges Perec et ses Je me souviens sont les fleurons les plus récents de ce mode d'écriture.
Pas de ponctuation forte au milieu de la phrase, qui laisserait entendre qu'il y a plusieurs phrases.
Un À supposer. sérieux compte au moins 1 000 signes (200 mots).
J'ai d'abord pensé que les À supposer. étaient surtout des poèmes en prose. Je le pense toujours, mais ce sont aussi des essais. C'est la première manière que j'ai trouvée pour contraindre l'écriture de l'art de l'essai, et peut-être créer une forme.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !