80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Enfin te voilà ! » Sur le seuil de la maison familiale, ma mère, qui ne l'est pas encore, peut enfin hurler sa colère intégrale : « Dix mois, dix mois que je suis seule, que j'attends chaque jour de tes nouvelles. » « Vergongne per té ! (Honte à toi !) » Comme un anthropologue, je tente de percer le mystère des vestiges de mon enfance et de ma propre histoire. Je fouille dans la crypte des mémoires pour retrouver mon passé dissimulé dans les souvenirs recomposés de mes proches. Comment survivre au sordide ? Que peut-on opposer à la solitude et à la honte, à l'abandon et à la misère ? Ma mère travestissait la réalité pour la rendre acceptable à ses yeux, ou alors aux nôtres. Je ne l'ai jamais bien su... La rue de la Défense à Issy-les-Moulineaux, malgré tous ses défauts, suffisait à résumer ce qu'on entend par « vie de quartier ».
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