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Rien de tel qu'un peu de distraction quand on se les rase dans la queue de la Poste. Qu'un petit vioque écrive « Au secours » sur un talon de chèque (d'1 million, excusez du peu !), puis s'en aille gentiment clamser dans sa bagnole, voilà qui vous réconcilie avec la vie. L'Ange du Bizarre a de ces trucs pour raviver les matins mornes... Et question bizarre, San Antonio sera gâté : une poignée de suspects que la franchise étouffe, des concierges étrangement peu concierges, une tête de mouton brûlée... Il y a des jours où les macchabées ne savent plus quoi inventer !
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Voilà bien longtemps que je n'avais pas lu San Antonio et j'ai retrouvé le plaisir de son style direct, visuel, percutant. On ne s'ennuie pas une seconde et même si l'histoire est un peu désuète on se laisse porter par le coté ronchon de l'enquêteur mythique.
Les autres personnages sont aussi bien campés : le vieux manipulé, l'homosexuel caricaturé, les médecins en perte de vitesse, le mangeur de cacahuètes, le cafetier et un échantillonnage de concierges toutes plus surprenantes les uns que les autres, ...
L'histoire est un peu alambiquée mais c'est tellement agréable alors qu'on lui pardonne, ça avance bien, on ne s'ennuie pas on en se prends pas la tête et on sourit voire rit que demander de plus ?
Se lancer dans un San Antonio, c’est déjà voyager dans le temps. Pour cet épisode, on se retrouve au milieu des années 50. Dans cet après-guerre, on est alors confronté aux pensées et aux pratiques inhérentes à cette époque. Le commissaire est homophone, raciste, misogyne et en plus il fait partie de la Police, ce qui lui permet d’être arrogant et parfaitement sans gêne. C’est donc un personnage principal qui pourrait avoir du mal à s’imposer dans le monde moderne. Mais remis dans son contexte historique, avec tous ces défauts, le désinvolte San Antonio se paye le luxe d’être plutôt sympathique. On le suit dans ses investigations avec un petit sourire coincé au coin des lèvres. Parce que ce commissaire atypique est vraiment drôle ! Que ce soit dans les dialogues ou dans les situations qu’il rencontre, il se dégage une cocasserie vraiment communicative. On se sent bien à ses côtés et on se marre…tout simplement !
Se lancer dans un San Antonio, c’est aussi rencontrer une littérature, un langage singulier. La gouaille de l’auteur et son vocabulaire argotique pourront d’ailleurs en rebuter certains. Pour ma part, malgré un tas de termes que je découvrais, j’ai trouvé ma lecture fluide et agréable. Le sens des mots se devine facilement et n’entrave pas le fil des événements. Cette manière de s’exprimer donne même au récit une musique aussi originale que conviviale.
C’était ma première expérience avec Frédéric Dard. Je n’oublierai pas ce jour où j’ai rencontré mon premier San Antonio. Le style est le point fort de ce roman et en fait un objet hors normes qui va marquer ma mémoire. J’ai pris ce livre comme une courte pause joyeuse dans mes lectures un peu plus « sérieuses ». Je relirai donc surement un autre San Antonio, le jour où j’aurai besoin de détente ou d’une petite friandise sans prise de tête!
Premier San-Antonio que je lis.
Et je suis assez surprise par le langage employé par San-Antonio, je n'y suis pas du tout habituée !
Le titre du premier chapitre est : "Ne commencez jamais une journée en allant au centre de chèques postaux." Déjà un titre qui est plutôt un conseil, je me dis ah ouhais déjà je commence dans l'énigme.
Je découvre d'abord qui est est San-Antonio, j'avoue je n'ai compris qu'au bout de plusieurs paragraphes que c'était le dit Commissaire San-Antonio, espion français au langage et aux métaphores faciles, passant d'une conquête à l'autre, se moquant gentillement des dites conquêtes, dont l'unique femme de sa vie et Félicie sa gentille maman, donc déjà on aurait pas été pote tout les 2, le fils à sa maman, irrespectueux, très peu pour moi...
Au fil des pages, je me suis vraiment dit mais c'est quoi se prétentieux de pacotilles, bon vous l'avez compris lui je l'aime pas du tout !
En lisant le titre je me suis demandée l’étymologie du mot « macchabées », ce fut tout d’abord le nom d’une famille juive qui a lutté pour sauver le judaïsme, en somme un héros martyre d’une cause avant de devenir un vulgaire cadavre.
Et le commissaire San Antonio en allant retirer de l’argent aux chèques postaux, ne pouvait pas se doutait qu’il allait trouver sur sa route une succession de macchabées et qu’il aurait à peine quarante-huit heures pour élucider l’affaire.
C’est en 1954, le onzième sur les cent soixante-quinze de la série, Bérurier ne l’accompagne pas encore pour en rajouter une couche.
J’ai relu cette prose avec plaisir, bien sur le vieillissement du contexte est là, aucun flic de maintenant ne s’imaginerait devoir aller téléphoner à la poste ou au troquet pour téléphoner…
Personnellement j’ai trouvé que ce charme suranné faisait ressortir l’originalité du héros car le lecteur est plus intéressé par le langage que par l’histoire, ce qu’il veut voir c’est par quels méandres leur San Antonio va devoir passer pour dénouer l’affaire, les rencontres notamment avec certaines concierges sont croquignolettes.
« Là elle me faisait plaisir la mère Bichette. Son petit œil brille. Elle est aussi rigolote que son blaze. Puis, si cordialement que je n’ose lui refuser :
-Vous prendrez bien une petite lichette d’eau-de-vie avec moi ? »
Je n’ai pas boudé mon plaisir de lecture, surtout qu’après des années sans lecture de ce style j’ai renouer avec le genre depuis 2013 avec le digne successeur de Frédéric Dard, Cicéron Angledroit que vous pouvez découvrir aux éditions Palémon. Cela n’a fait que confirmer qu’il y a toujours un public pour des livres qui se lisent comme une gourmandise.
C’est truculent, osé (l’auteur fait dire et faire à son personnage, ce que lui n’oserait pas), farfelu, joyeux de quoi passer un bon et beau moment.
Merci Lecteurs.com.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 24 février 2017
Quel plaisir de recevoir ce livre, gracieusement offert par lecteurs.com ! Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas plongée dans une aventure de San Antonio !! J'y suis allée la fleur au fusil et le sourire aux lèvres ! Et je n'ai pas été déçue en retrouvant la truculence des personnages et des dialogues propre à l'auteur et à son héros !!!
San Antonio se retrouve "malgré lui" sur la piste d'un meurtrier inventif, le confrontant à des morts "trop" naturelles ou totalement extraordinaires (ce n'est pas banal tout de même de mourir dans une chaudière en compagnie d'un mouton !!). Il n'est pas officiellement chargé de l'affaire mais ne peut résister aux invraisemblances, aux coïncidences suspectes, à l'énigme qui s'offre à lui !! Pris par le temps (il doit s'envoler pour les Etats-Unis), il déploie ses talents pour résoudre au plus vite et au mieux cet imbroglio !!!
La langue est croustillante, et m'a demandé plus d'une fois quelques vérifications pour ne pas passer à côté du sens ! Les protagonistes sont plutôt caricaturaux, le propos assez machiste, mais on pardonne, c'est San Antonio !!!!
L'on pourrait croire qu'un texte quasiment intégralement écrit en argot serait facile à lire, mais il n'en est rien ! Au final, il faut vraiment s'accrocher dans la compréhension du texte pour ne perdre aucune miette de l'intrigue, et si le style bien particulier de San-Antonio ne peut que se remarquer, il est parfois un peu compliqué à apprécier, car aucun instant d'inattention n'est toléré. Heureusement que ses histoires sont assez courtes !
Autrement, en ce qui concerne Rue des Macchabées à proprement parler, j'ai bien aimé le déroulement des événements, les décès suspects pour les uns qui paraissent pourtant bien naturels aux autres qui s'enchaînent, les méninges qui se creusent et finalement, la clef de l'énigme qui finit d'ouvrir la serrure aux tout derniers instants du récit. Plutôt bien tourné, sans incohérence, le livre se lit assez vite, pour peu que l'on ne se perde pas dans les méandres du langage bien corsé de San-Antonio !
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