80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Une chronique familiale et intimiste. Un été, et d'autres étés, et tous les étés, la petite fille vient chez ses grands-parents. Une maison au bord d'un fleuve. C'est la maison dans laquelle sa mère est née, a vécu. C'est la maison dans laquelle sa grand-mère est née, a vécu. La petite fille devient jeune fille. Chaque été, elle grandit. Toutes les petites histoires de la famille se sont cristallisées dans cette maison. Le retour de la guerre, la disparition d'un frère, les premiers baisers, les premières amours, le silence du grand-père, les découvertes, les inquiétudes enfantines, les préoccupations adolescentes, les chagrins...la vie qui ne cesse son tourbillon, son vertigineux travail de transmission. Trois générations de femmes ici se côtoient, s'entrelacent, se confondent dans une série de courtes scènes sensibles et délicates, la jeune fille encore petite fille, la mère toujours enfant, la grand-mère de l'une, mère de l'autre. Chacune porte ses plaies de souvenirs, chacune abandonne à l'autre un fardeau inutile et encombrant, cherchant une respiration dans leur vie de femme. Rouge, couleur du sang de la transmission, couleur de l'enfantement, couleur de la jeune fille devenant femme, couleur de la guerre, couleur de l'amour et du sexe, rouge, couleur de la colère et des chagrins, et des joies. Rouge, couleur des chaussettes en bouclette que la petite fille aime tant porter. Rouge, couleur des lèvres maquillées de la mère amoureuse. Rouge, couleur du joli pull que mémé tricote cet été-là. Couleur d'une vie en feu. Brasier de l'amour.
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