80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Au lendemain d'une soirée trop arrosée, le narrateur - l'auteur lui-même - est réveillé par des policiers qui l'accusent de meurtre.
Dans sa chambre gît, en effet, le corps d'une jeune femme. Serait-ce Véra, sa conquête de la veille ? Le héros, pourtant, a la certitude de ne pas l'avoir tuée. Arrêté, libéré, incapable de comprendre ce qui lui arrive, il va s'efforcer de tirer au clair ce malentendu. Mais son enquête n'aboutit qu'à la découverte d'étranges virus, dont il se serait cru préservé. Ce roman, dans sa légèreté, révèle l'aspect confus et absurde de la réalité.
Il pourrait n'être qu'une parabole d'un grotesque grinçant; c'est avant tout un roman du désespoir, où les failles que l'effondrement du communisme a provoquées font vaciller une société : trafics et magouilles, intrusion de la drogue, activisme des slavophiles, reconversion des anciens indics de la Sûreté, impossibilité de se définir dans un magma qui empêche toute forme d'individualité. Toujours attentif à ce qui l'entoure, Konwicki réussit à saisir dans son oeuvre ce que voudrait ignorer la vision commune : l'ère de l'après-communisme a bien du mal à s'ouvrir car l'Europe tout entière souffre d'une même difficulté à trouver un nouvel élan.
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