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Et si les victimes étaient en réalité les coupables ?
Un milliardaire serbe égorgé à Londres. Sur la baie vitrée, ces lettres de sang :
Chè la mia ferita sia murtale. Que ma blessure soit mortelle...
Pour Marie Jansen, l'inspectrice d'Europol, la sentence sonne comme l'écho lointain d'un passé et d'une terre qu'elle pensait définitivement oubliés.
Son enquête la plonge soudain deux décennies plus tôt. En Corse. Au temps des braquages en mer.
Ce jour-là, Ange et Théo, les frères du gang des Roches rouges, fouillent les cales du yacht qu'ils ont pris d'assaut. Et découvrent, sidérés, ce qu'ils n'auraient jamais dû voir...
Des hauts plateaux corses aux rues sombres de Belgrade, des montagnes suisses à l'île de Lesbos, l'histoire d'un face à face terrifiant à travers l'Europe. Et d'un incroyable chemin de rédemption.
Je découvre cet écrivain avec ce roman qui m'a totalement embarquée, tout autant par les personnages si magnifiquement réels dans cette Corse sublimée que par l'intrigue parfaitement menée. Un grand plaisir de lecture.
Roches de sang par Olivier Bal, lu par Flora Brunier, Lizzie, 2024 (1ère publication : Xo Éditions, 2023)
Ma première incursion chez cet auteur, sans doute pas la dernière…
Chè la mia ferita sia murtale. Que ma blessure soit mortelle…
Un récit de vengeance et de rédemption.
Une enquête menée par une policière d’Europol qui nous fait voyager des hauts plateaux corses aux rues sombres de Belgrade, des montagnes suisses à l’île de Lesbos.
Un retour aux sources pour l’enquêtrice qui a coupé les ponts avec son père et n’a pas remis les pieds sur l’ile de beauté depuis longtemps…
Un voyage dans le temps quand, il y a vingt ans, lors d’un braquage en mer, les frères corses du gang des Roches rouges fouillent les cales du yacht qu’ils ont pris d’assaut et découvrent, sidérés, ce qu’ils n’auraient jamais dû voir…
Même si j’ai compris quelques tenants et aboutissants un peu trop tôt à mon goût, j’ai beaucoup apprécié ce roman pour l’atmosphère de vendetta, les histoires familiales complexes, l’ambiguïté des personnages.
La narration en miroir nous offre un point de vue masculin pour les évènements passés et féminin pour l’enquête en cours, accentuant l’opposition et, paradoxalement, la liaison entre les évènements.
Un roman captivant, bien construit, très évocateur des atmosphères décrites, avec des personnages principaux travaillés, torturés, cabossés, attachants.
Une version audio agréable à écouter, même si, pour une fois, je pense que deux narrateurs auraient pu efficacement se partager le récit, une voix féminine pour le présent et une voix masculine pour le passé.
Je place les autres romans d’Olivier Bal dans mes intentions de lectures.
#Rochesdesang #NetGalleyFrance #lesglosesdelapiratedespal
Quatrième roman de cet auteur et je ne suis toujours pas déçue.
Cette fois, l’auteur nous offre des personnages rendus attachants par leurs failles et leurs traumatismes, une description minutieuse des rapports humains sans tomber dans le piège de la caricature, ainsi que deux intrigues parfaitement construites que vingt années séparent.
Et surtout, en toile de fond, la Corse, magnifique et omniprésente, que l’auteur doit bien connaître.
Un excellent policier classique mais terriblement efficace. En 2019 l’enquête de Marie Jansen d’Europol l’amène à se replonger dans des évènements qui se sont déroulés en Corse en 1993.
Thriller parfaitement maitrisé, qui vous tient en haleine et qui vous fait voyager dans toute l'Europe mais surtout en Corse. L'enquête menée en 2019 nous renvoie à des évènements qui se sont déroulés en 1993. Le passage de l'un à l'autre est parfaitement maitrisé et est plein de rebondissements. Je n'avais jamais lu de livres de Olivier BAL et cela a été une très belle découverte.
Un milliardaire serbe égorgé à Londres. Sur la baie vitrée, ces lettres de sang : Chè la mia ferita sia murtale. Que ma blessure soit mortelle…
Pour Marie Jansen, l’inspectrice d’Europol, la sentence sonne comme l’écho lointain d’un passé et d’une terre qu’elle pensait définitivement oubliés.
Son enquête la plonge soudain deux décennies plus tôt. En Corse. Au temps des braquages en mer.
Ce jour-là, Ange et Théo, les frères du gang des Roches rouges, fouillent les cales du yacht qu’ils ont pris d’assaut. Et découvrent, sidérés, ce qu’ils n’auraient jamais dû voir.
@olivier_bal_auteur aime la Corse et donne une folle envie de partir en randonnée dans ses montagnes. Ce roman nous entraine dans l'incroyable périple de 4 copains qui ont en commun des souvenirs d'enfance ensoleillés et un attachement viscérale à leur île. 4 copains qui vont tout donner pour tenter de sauver 3 fillettes. C'est un thriller parfaitement maîtrisé dans une Corse gangrenée par les mafieux et les promoteurs immobiliers âpres au gain.
Comme souvent en Corse, c'est une histoire de vengeance mais ce n'est pas qu'une vendetta. C'est un cri assourdissant contre la violence : la violence faite aux enfants, la violence - seule survivante - qui reste après la guerre, la violence d'un père tout puissant, la violence transmise en héritage. J'ai été durement frappée par le tonnerre assourdissant des armes dans la montagne, le silence abyssale des adultes et la colère sourde de la jeune génération qui cherche à survivre égoïstement en se nourrissant de la sauvagerie imposée.
Ce roman est une course en avant. C'est une paghjella funèbre chantée à la mort d'une mère. C'est une tragédie familiale. C'est la période de purgatoire d'un ange. Les survivants de ce thriller n'appartiennent plus au même monde. Remarquable ❤️
Olivier Bal est pour moi une valeur sûre. Je l'ai rencontré la première fois avec son roman "Les limbes", suivi du "Maître des limbes" dont je garde un très bon souvenir de lecture. J'ai continué de le lire ensuite avec ses trois romans suivants parus chez XO éditions. À chaque fois, je me suis régalée, j'aime la façon dont il m'embarque dans son histoire, j'aime la précision des faits qu'il raconte. Il était journaliste avant d'être auteur de romans à part entière, et on retrouve cette patte journalistique dans sa manière d'écrire, la façon pointue dont il narre les faits. Et ce nouveau roman ne déroge pas à la règle. Dès les premières lignes, j'ai tout de suite été prise dans l'histoire et dans l'engrenage, pour n'en sortir qu'à la toute fin.
Je ne vais pas pouvoir revenir de trop sur le contenu de l'histoire, ce serait vraiment dommage de vous gâcher la surprise de la lecture. Il faut juste savoir que l'auteur va nous emmener dans plusieurs lieux, et principalement en Corse. Un meurtre à Londres va amener l'inspectrice d'Europol, Marie Jansen, à partir vers d'autres lieux, à cause d'une inscription écrite en corse que l'auteur du meurtre a laissé sur la baie vitrée. le mort est un magnat Serbe. Elle ne pensait pas repartir sur des terres qu'elle a connues dans le passé, mais tout porte à croire que ce meurtre suivi d'autres, soient liés à la Corse. Dans un même temps, nous repartons dans le passé, en 1993, sur la très belle île de Corse, où nous suivons deux frères, Ange et Théo Biasini. Théo a inventé une histoire pour que son frère revienne en Corse et pour qu'il fasse des braquages avec lui. Ils mettent ainsi en place une série de braquages sur des yachts. Mais tout ne va pas se passer comme prévu. Assistés de leurs camarades Dumé et Fred, ils vont faire une trouvaille dans les cales qui va bouleverser tout leur programme. Va s'en suivre alors une chasse à l'homme, tout le monde est après eux, les forces de police, Europol, mais aussi un parrain corse et des milliardaires. Une véritable chasse à l'homme va alors avoir lieu.
On va ainsi être, nous lecteurs, sur les deux fronts. On va suivre d'une part l'enquête de Marie Jansen, ses différents déplacements dans des pays différents, on va la suivre également sur un plan un petit peu plus personnel, ces nombreuses absences nuisent à son couple et à sa fille. Et d'autre part, on va remonter en 1993, vingt-six ans plus tôt, où l'on suit les frères Biasini, avec leurs complices Dumé et Fred, dans leurs combines, mais aussi dans leur fuite car ils veulent avant tout protéger des personnes. Le rythme est vraiment époustouflant entre ces deux périodes. Le suspense est entier, haletant, la poursuite, l'enquête sont bien menées et il est très difficile de quitter le livre. Les personnages sont très attachants. Et c'est cette particularité que j'ai beaucoup aimée dans ce roman, c'est qu'il n'y a pas réellement de bons et de méchants, je me suis autant attachée à l'équipe des quatre brigands corses qu'à l'inspectrice Jansen. Par contre, il y a des très méchants que je n'ai pas aimés du tout. Les frères Biasini, Dumé et Fred, sont très attachants quand on commence à les connaitre un peu. On se rend compte qu'il se cache derrière leurs carapaces des êtres humains qui savent ressentir de la compassion. Je me suis également attachée fortement à d'autres personnages que je vous laisserais découvrir, je ne peux en parler sous peine de révéler un des moments clés du livre.
Et puis, un autre personnage hyper important de ce livre, c'est la Corse. Elle fait partie intégrante de l'histoire. Olivier Bal a mis beaucoup de sa personne dans ce roman, dans son écriture et dans sa préparation. Il a mis ses souvenirs de vacances avec ses parents sur cette ile. Pour préparer ce livre, il est allé lui-même en randonnée avec ses amis sur les traces que vont suivre ses personnages dans les montagnes de l'île. Vous pouvez d'ailleurs retrouver cette marche sur YouTube dans des vidéos faites par Olivier Bal. Je les ai regardées de mon côté, afin de m'imprégner des lieux afin de mieux me les imaginer quand je les croisais dans le livre. Il m'a donné très envie de découvrir ces lieux, cette ile, ce bleu de la mer, ses montagnes, ses villes. L'auteur a su rendre son roman totalement immersif, grâce à tout le soin qu'il a mis dans sa préparation, que j'ai vécu en Corse, avec les personnages pendant plusieurs jours. L'histoire m'a hantée, j'y pensais tout le temps, et je pense qu'elle va me rester en tête un moment encore.
Tout cela sublimé par le style parfait de l'auteur, un style aiguisé, un récit journalistique, une plume vive, des descriptions parfaites qui n'alourdissent pas la lecture, une fluidité dans les mots qui fait que tout se lit avec la plus grande simplicité. Je me suis régalée de bout en bout. J'ai vécu des émotions intenses, je me suis attachée aux personnages, tout en arrivant à garder une certaine distance grâce à la narration à la troisième personne du singulier.
Avec Roche de sang, Olivier Bal délaisse Paul Green, le héros de sa précédente trilogie, pour nous plonger dans l'univers du crime organisé en Corse. Dans ce thriller efficace, sombre et addictif, l'intrigue se déroule sous la forme de deux récits parallèles, en 1993 et 2019, qui s'entrecroisent, de rebondissement en rebondissement, jusqu'à un dénouement sans pitié. Les personnages sont à la fois complexes et attachants. Seul bémol : j'ai deviné assez rapidement un des rebondissements importants. Cela ne m'a, néanmoins, pas empêcher de beaucoup apprécier cette lecture ! Je recommande vivement cet excellent thriller et j'attends, avec impatience, le prochain livre d'Olivier Bal.
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