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« Robert repense à ses articles publiés dans Je suis partout. La Haute Cour se souviendra-t-elle que l'hebdomadaire a fait aussi oeuvre littéraire en publiant des romans de Jean Anouilh, de René Barjavel ou de Marcel Aymé, auteurs qu'on ne peut accuser de collaborationnisme ? Il y a fort à parier que les Juges s'arrêtent plutôt sur des textes d'une rare violence, les Français devant les Juifs, dans lequel il les présente comme des « étrangers », en rappelant que « l'antisémitisme n'est pas une invention allemande, mais une tradition française », ou les sept internationales contre la patrie, où il commence par éreinter successivement l'Internationale communiste, la socialiste et la juive, en attaquant plus particulièrement les Juifs d'Amérique, pour finir par l'Internationale financière, l'omnipotence « de la City et de Wall Street », qui « ferme le cercle infernal ».Et comment pourrait-il oublier son article incendiaire J'ai vu les fosses de Katyn ? Les communistes ne lui pardonnent pas d'avoir fait respirer cette « odeur massive, odeur noire et âcre, inoubliable odeur du charnier ». Bien sûr, les textes de Rebatet ou Cousteau ont été encore plus terribles...Et Céline dans Bagatelles ou dans l'école des cadavres ? Le seuil de la répugnance a été maintes fois franchi, bien trop souvent...Qui se souviendra qu'il a quitté l'hebdomadaire après avoir constaté, lors de son voyage en Pologne au printemps 1943, l'effroyable sort des Juifs des ghettos de Lodz, de Je suis partout - vendredi 17 février 1939.
Lwow ou de Varsovie : « c'est le massacre ou l'extermination par la faim. Nous ne pouvons pas avoir l'air d'approuver ça ».
Un roman qui s'attaque à un sujet difficile : le cas Brasillach (1909-1945). Antisémite notoire, plume de sinistre mémoire de Je suis partout, il fut par ailleurs un grand écrivain dont certaines oeuvres demeurent inoubliables comme Notre avant-guerre, Comme le temps passe ou Les Sept couleurs.
François Mauriac, pourtant souvent critiqué par Robert, soutint le recours en grâce adressé au Général de Gaulle. Une pétition fut lancée, signée par Paul Valéry, Paul Claudel, Jean Cocteau et Jean Paulhan, Marcel Aymé, Jean Anouilh, Wladimir d'Ormesson, Colette et Albert Camus.
Peut-on nuancer le portrait de monstre qui lui survit ? Qui fut vraiment Robert Brasillach ? Quel fut son cheminement ? Comment en vint-il à se fourvoyer aussi clairement ? Quand prit-il conscience de son erreur ?
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