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Rien, le ciel peut-être

Couverture du livre « Rien, le ciel peut-être » de Paloma Hermine Hidalgo aux éditions Sans Escale
  • Date de parution :
  • Editeur : Sans Escale
  • EAN : 9782491438234
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Rien, le ciel peut-être évoque l'amour d'une femme pour une autre, renvoyant au premier amour, archétypal, fût-il sadique et saphique, pour la mère. Ce recueil poétique aborde ainsi le voyage intérieur, remontant, non sans crudité et violence, aux sources de l'enfance et de la sexualité. « C'est... Voir plus

Rien, le ciel peut-être évoque l'amour d'une femme pour une autre, renvoyant au premier amour, archétypal, fût-il sadique et saphique, pour la mère. Ce recueil poétique aborde ainsi le voyage intérieur, remontant, non sans crudité et violence, aux sources de l'enfance et de la sexualité. « C'est ce qui fait la force émouvante de ce livre. La justesse d'un égarement devenu présence au monde.... Alors, lisez, pleurez, jouissez et soyez maudits de beauté ! » Dominique Sampiero, préfacier. Transgressif, ce texte aborde une thématique taboue, rarement explorée : l'inceste mère-fillePaloma Hermine Hidalgo est, pour ce livre, la lauréate 2021 de la Bourse Gina Chenouard de la SGDL.

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Avis (1)

  • La préface de Dominique Sampiero est merveilleusement dépliée. On ressent d’emblée une connivence. Complice de ce sublime écrin, il nous invite à franchir le seuil de la tablée des dimanches.
    Il nous prévient : ce texte est grandiose. L’épure et le plein, l’inoubliable et cette liberté...
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    La préface de Dominique Sampiero est merveilleusement dépliée. On ressent d’emblée une connivence. Complice de ce sublime écrin, il nous invite à franchir le seuil de la tablée des dimanches.
    Il nous prévient : ce texte est grandiose. L’épure et le plein, l’inoubliable et cette liberté d’écriture qui ne cède rien.
    Comme si nous avions un bandeau devant les yeux et que l’on tourne dans tous les sens. Le bandeau tombe et c’est la révélation.
    Lire cette métamorphose, ce qu’un ressac a brusqué sur une mer (fille) (femme) lucide et autonome. « Ce total dépouillement si proche du rêve quand il nous recouvre, preuve de l’état d’écriture comme abandon au réel qui nous revient en pleine figure quand nous avons tout perdu, est poignant, bouleversant. C’est ce qui fait la force émouvante de ce livre ». D.S.
    « Mourir. Un soir, trop rabougries pour jouer encore, les poupées montent au ciel, près de Dieu, qui les change en cristaux ». P. H. H.
    La poésie, entrelacs, le désir lave de volcan, l’ardeur d’un feu qui brusque l’entendu. Paloma Hermine Hidalgo écrit comme si elle peignait le regard, le tremblant, le langage des corps qui se retournent à contre sens. Le rêve qui attise la rémanence. D’écorce elle se pare en rose. D’une rose, la voici fillette. Unique, altière, un modèle, comme une hirondelle qui migre et se pose selon ses désirs sur un nuage, une courbe, un rappel pavlovien, les sens aux aguets près à frissonner. Des voiles qui frappent au vent, dignes et souveraines, certifiées. Le blé regain et les soupirs réconciliés.
    Les sensations, les pulsions comme des étoiles de mer sur son corps qui devient si transparent que ses mots sont Babel, à apprendre par cœur, cri et jouissance.
    Chacun des fragments est l’éclat d’une grenade juteuse qui propulse ses graines. Ces dernières comme des retenues d’eau, essentielles et félines. Les fantasmes échappés par la grande porte, « Rien, le ciel peut-être » est inouï, sensuel et habité de détails, d’images, de métaphores. Une capacité exhaustive, prose envoûtante, une épopée draps froissés, de sucre, de miel, de cris et de larmes. La sexualité comme la pleine lune qui ne ment pas. La tombée du jour comme un nid-cocon.
    Écoutez : « La lune et ses phases, les étoiles marines éprouvent dans leur chair, l’attrait de la cime et du tronc ».
    La langue chante, virevolte, douce, comprise et déesse. Fresque vivante, vivifiante, ici, règne l’inné don. L’héroïsme d’écriture. « Et tu crawles, brunie, t’ensoleillant les tresses : paupière en orgasme ; lèvres fouillées du va-et-vient d’embruns ».
    « Moi, mes sucs ; lèche, cœur prodigue ».
    « Or c’est la loi des tribades, ma mie, que saignent plus que les pampres nos treilles de baisers ».
    Femme absolue, foisonnante, luxuriante, comme du lierre suspendu à l’écho de ses lèvres.
    La littérature spéculative, comme une nage dans un lac glacé. « Neige a pour corps un fruit ».
    « Rien, le ciel peut-être » est dans la Sélection finale du prix Apollinaire Découverte 2023.
    Les Éditions Sans Escale viennent de publier « ce magnificat brûlé d’oubli...». P. H. H.
    L’auteure a bénéficié en 2021 du soutien de la Bourse Chenouard de création de poésie, remise par la SGDL, pour écrire ce livre.
    Magistral.

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