"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«Les taupes ne creusent plus sous terre depuis qu'elles ont perdu l'odorat. Elles ont été asphyxiées, coincées dans leurs propres galeries. Leurs museaux ont cessé de s'allonger en boutoir, leurs petits yeux se sont vidés, et leurs ongles tranchants ont été limés jusqu'à entailler les articulations de leurs mains fouisseuses. Les fontaines sont muettes, leurs abajoues sont gonflées, engorgées de pissenlits. Papa et moi sommes morts ici.» Claire Fercak.
Ce livre rend dingue, et pourtant il fait que 90 pages (et des poussières), j'en pouvais plus à la fin, et je me suis demandée si j'allais vraiment réussir à aller jusqu'au bout. La narratrice nous parle de son père maltraitant, de sa bulle de verre, de sa maladie, de sa vie, de ses séances de psychothérapie, mais tout mis tout à bout, si bien qu'au final j'étais plus perdu qu'autre chose et que ça ne m'a pas touché. Son père est-il mort? Est-elle enfermée dans un institut depuis toute jeune? Quelle âge a-t-elle? Quelle est la maladie qui la bouffe (trouble de la personnalité?) ? Bref franchement ça n'a pas été une lecture très agréable, et j'aimerais bien connaître quelqu'un qui l'a aimé et compris pour qu'il m'explique.
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