Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
« Lorsque le langage est déconstruit, défaillant, il est incapable de tenir son rôle d'outil de communication. Il est détaché d'une réalité qui ne s'appréhende plus par les mots. Chez Ionesco, il s'attache alors à exprimer une toute autre dimension, celle des désirs profondément cachés, des pulsions par définition incontrôlables. Le langage matérialise donc des angoisses, des présences intérieures. Le théâtre de Ionesco met fin à la psychologie superficielle et sonde l'inconnu. [...] Langage et Inconscient entretiennent donc des liens étroits : ce sont les interactions entre ces deux forces qui confèrent au théâtre de l'absurde de Ionesco toute sa dynamique. Quels sont donc les rapports entre langage et inconscient ? Comment ces deux forces interagissent-elles ? Quelle forme prennent les actions qui s'exercent entre langage et inconscient ? Langage et inconscient entretiennent-ils une relation figée ou évolutive ? » Avec cet essai, J.-F. Laguian poursuit sa réflexion sur ces auteurs qui mettent le langage et l'écriture en crise. Après Duras, l'auteur se penche donc sur cette pièce phare du répertoire qu'est « Rhinocéros » de Ionesco, et la soumet à une analyse fine et pointilleuse, presque intime tant le souci de mettre à jour les subtilités du texte est omniprésent. Une lecture psychanalytique, mais aussi sociale et existentielle qui marque par sa précision et sa capacité à souligner les enjeux d'une oeuvre théâtrale majeure.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...
Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...