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Revue mouvements numero 32 defendre la secu, repenser la sante

Couverture du livre « Revue mouvements numero 32 defendre la secu, repenser la sante » de Revue Mouvements aux éditions La Decouverte
  • Nombre de pages : 200
  • Collection : (-)
  • Genre : Sociologie
  • Thème : Sociologie
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Penser une autre sécu impose de penser une autre médecine.
Près de 15 000 morts de la canicule parce que la médecine d'urgence n'est pas faite pour prendre en charge les personnes âgées ; 30 milliards d'euros à trouver dans les poches des assurés, pour combler le déficit de l'assurance maladie... Voir plus

Penser une autre sécu impose de penser une autre médecine.
Près de 15 000 morts de la canicule parce que la médecine d'urgence n'est pas faite pour prendre en charge les personnes âgées ; 30 milliards d'euros à trouver dans les poches des assurés, pour combler le déficit de l'assurance maladie : il faut se rendre à l'évidence, le " meilleur système de santé du monde " est en crise. Les réponses que préparent la droite et le patronat sont claires : développement de l'assurance privée, financement personnel et panier de soins pour assurer le service minimum. Face à cela, la gauche répond que la santé est un droit qui ne peut être effectif que s'il existe un service public fort. Même si les besoins changent avec le vieillissement de la population, la société peut financer une médecine de qualité si l'on va chercher l'argent là où il y en a, si l'on sort d'un système qui juxtapose une assurance maladie payant sans rien savoir de ce qu'elle paye et une profession libérale, rétribuée à l'acte et décidant en toute autonomie de ce qu'il faut prescrire.
Le problème est que la crise du système de santé n'est pas seulement un problème de moyens financiers. Elle est aussi une crise de nos façons de soigner, celle d'un modèle centré sur le traitement curatif d'urgence, sur l'hôpital de haute technologie, le recours massif aux médicaments. Les conséquences en ont été une absence de régulations collectives, la fuite en avant vers le high tech, la marginalisation de la santé publique, et une médicalisation du social que la précarisation d'une partie du salariat n'a fait qu'intensifier.
Pour cet ensemble de raison, il faut se rendre à l'évidence : penser une autre sécu impose de penser une autre médecine.

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