Que nous enseignent les évolutions des pensées dans le rapport à sa propre mort ou à la mort d'un proche, dans le rapport à la fin de vie et au mourir ? Est-ce que la manière d'évoquer la mort et le mourir dans notre société nous introduit dans un nouvel idéal, une nouvelle norme, est-ce que de nouvelles normalités apparaissent ? La tendance semble d'installer un rapport plus maîtrisé à sa propre mort, comme dans un dernier acte du sujet libre et déterminé, comme un acte de parole plus qu'un évènement. Y a-t-il une tension entre la voix de la raison et des voix qui viennent de bien au-delà, par exemple de cultures qui déterminent les individus ? Les mourants sont-ils différents d'il y a 20 ans, ou bien seul le décor aurait changé ? Comment les enfants et les jeunes meurent-ils, mourront-ils ? Meurt-on davantage seul aujourd'hui ? Quelles évolutions sociétales devons-nous intégrer dans nos accompagnements ?
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