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Rêve d'Europe

Couverture du livre « Rêve d'Europe » de Jean Mabire aux éditions Dualpha
  • Date de parution :
  • Editeur : Dualpha
  • EAN : 9782353745043
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Les quatre écrivains de ce livre furent sans grandes nuances, partisans de la collaboration avec le IIIe Reich, ralliés à l'idée qu'ils se faisaient du régime national-socialiste et surtout séduits par la perspective d'une grande Europe, qui ne pouvait se faire que sous une direction germanique.... Voir plus

Les quatre écrivains de ce livre furent sans grandes nuances, partisans de la collaboration avec le IIIe Reich, ralliés à l'idée qu'ils se faisaient du régime national-socialiste et surtout séduits par la perspective d'une grande Europe, qui ne pouvait se faire que sous une direction germanique. En un mot, ils furent davantage - à les lire - des socialistes européens que des nationalistes français.
Leur Europe était une « vision », un « rêve », affirme le titre de ce livre. Elle n'en eut pas moins une réalité, que la qualité du style sait parfois donner à ce qui est romantisme au mieux, enfantillage dans un sens noble, cauchemar au pire. Du moins, furent-ils sincères, effroyablement sincères, ce qui va bien au-delà des ambitions et des velléités.
Ils furent aussi courageux. Du moins, à un moment ou un autre. Même si ce n'était pas leur métier, ils furent souvent des sortes de « soldats politique », totalement persuadés que l'écriture pouvait aussi devenir une arme.
Le « doyen », Édouard Dujardin, fêta ses quatre-vingt ans à l'Institut allemand, après avoir été le pionnier du mouvement wagnérien en France.
Alphonse de Châteaubriant, dont le reportage sur la nouvelle Allemagne, La Gerbe des Forces, devait provoquer un immense succès tout à la fois de scandale et de séduction.
Abel Bonnard, sorte de philosophe du temps des Lumières, un peu égaré dans son siècle, mais qui n'en devint pas moins ministre de l'Éducation nationale.
Jacques Chardonne qu'on eut sans doute beaucoup surpris en lui révélant qu'il « faisait de la politique », alors que son récit Le Ciel de Nieflheim fut une véritable apologie de l'Allemagne et du national-socialisme.

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