Les meilleures idées de lecture pour l'été !
Derrière les vies ordinaires peuvent se cacher les plus terribles secrets...
Une femme dans une voiture délabrée, une autoroute, un jour de grand départ. Et soudain, l'accident. Qui est la victime ? Épouse, mère, femme ordinaire ? Qu'a-t-elle fait durant les heures qui ont précédé le choc ? Pourquoi son mari a-t-il été arrêté un peu plus tôt ?
Depuis sa cellule de garde à vue, ce dernier cherche à comprendre pourquoi sa femme a pris la fuite. Que n'a-t-il pas vu, que n'a-t-il pas voulu voir derrière les " rendors-toi, tout va bien " de celle qui vivait à ses côtés ? Et si, lui aussi, avait sa part de culpabilité ?
Simples voisins, amis, parents... au cours de cette journée, ils ont croisé ceux qui allaient devenir les personnages d'un terrible fait divers. Tour à tour, ils racontent ce qu'ils savent de ce couple sans histoire ou ce qu'ils pensent en savoir. Il y a des choses inimaginables tant elles dépassent l'entendement.
Un premier roman d'une finesse psychologique remarquable, qui dit avec justesse le glissement d'une femme jusqu'à sa disparition et qui nous interroge de manière lancinante... Que sait-on de nos proches, que sait-on de ces vies que l'on frôle ?
Les meilleures idées de lecture pour l'été !
Rendors-toi, tout va bien, s’ouvre sur une scène d’action. Une femme roule sur l’autoroute comme si elle avait le Diable aux trousses. Elle ne prête pas attention aux appels de phares et coups de klaxon des autres, elle ne pense qu’à une chose : fuir. Sa conduite dangereuse ne peut l’amener qu’à l’accident. Mais avant d’en savoir plus sur cette mystérieuse femme, Agnès Laurent rembobine cette journée jusqu’au matin-même. A Sète, au lever du jour, Guillaume Dumont, père de famille se fait arrêter par les gendarmes. La journée va être longue, très longue. Dans ce roman noir, Agnès Laurent dissèque un couple normal, presque « médiocre ». On découvre Christelle Dumont, une femme qui n’a pas grand chose pour elle, ni physiquement, ni intellectuellement. Il faut dire que la vie ne lui a fait aucun cadeau. Son mari, Guillaume, occupe un poste à responsabilités. Enfin, il y a les filles, Noémie et Sophie. Nous suivons plusieurs membres de cette famille ainsi que des personnages secondaires comme la voisine ou la belle-sœur. Chacun vit l’histoire à sa manière, en apnée jusqu’au dénouement. Rendors-toi, tout va bien, est l’autopsie d’un couple, de la famille « tout le monde ». J’ai trouvé ce premier roman remarquable et effroyable à la fois. Le sujet principal est bien amené et traité à la perfection. Cela faisait longtemps que je n’avais pas autant aimé un thriller, une réussite !
Guillaume se fait arrêter à la porte de l'entreprise où il travaille devant son patron qu'il a fini par aider à truquer sa comptabilité.Sa femme Christelle,considérée comme mère parfaite,s'enfuit de chez elle sans même conduire ses deux filles à l'école.L'interrogatoire finit par démarrer puisque les gendarmes ne peuvent joindre Christelle.Le couple paraît improbable aux yeux de tous.Tous racontent.Christelle va-t-elle mourir suite à l'accident qu'elle a provoqué?Une femme étrange...que son mari ,très amoureux,n'a pourtant pas cherché à comprendre!On peut se remémorer certains faits divers pour mieux saisir ces personnes étrangères à elles-même.
Addictif,ce roman se lit d'une traite.
Le roman commence ainsi : Christelle roule à tombeau ouvert sur une autoroute. Soudain l’accident. Qui est-elle ? Qu’a t-elle voulu fuir? On apprend que le matin même, elle a quitté son domicile, laissant ses deux fillettes se préparer seules pour l’école. Cela ne ressemble absolument pas à la réputation de cette mère aimante et attentionnée… Dans la même matinée, son époux Guillaume, directeur financier d’une entreprise est arrêté sur son lieu de travail par la gendarmerie. En garde à vue, il cherche à comprendre ce qu’on lui reproche. La vérité est au-delà de tout ce qu’il peut soupçonner.
Qu’est-ce qui peut pousser une mère aimante à quitter définitivement le foyer familial en abandonnant ses filles chéries et un mari avec qui elle n’a pas de problème particulier ? Quel secret appartenant à son passé peut avoir un poids tel qu’elle est obligée de fuir le présent? La construction de ce récit est brillante : l’accident de voiture survenu en soirée est le point de départ d’une trame vertigineuse. L’auteure remonte le fil de cette terrible journée en donnant tour à tour la parole aux proches et au voisinage du couple. Chaque témoignage, égrené au fil des chapitres permet d’en savoir plus sur eux, sur leurs habitudes et leurs personnalités. On entre également dans leur intimité par les questions que se pose Guillaume durant sa garde-à-vue. Car lui même, connait-il vraiment sa propre épouse ?
Avant de commencer à lire ce roman, je n’ai pas cherché à en savoir plus. Le synopsis a suffit à m’attirer et c’est donc avec un regard neutre que j’ai abordé ce livre. Pour ne pas gâcher votre lecture, je ne divulgue pas le véritable sujet du roman bien qu’il se devine facilement. En dépit du mal que Christelle a causé, de la souffrance qu’elle a imposé à ses proches et à ses deux filles qui vont devoir vivre avec ce drame, je ne peux m’empêcher d’éprouver de la compassion pour elle. On se demande comment cette femme a pu en arriver là. L’auteure propose des éléments de réponses, par des retours en arrière dans l’enfance de Christelle. Je n’ai par contre ressenti aucune empathie vis-à-vis de son mari, y compris durant son mea culpea, car il a tout de même une très grande part de responsabilité dans ce drame. Comme si le fait d’avoir une vie sociale plus importante que celle de son épouse, être cadre dans une grande entreprise, le dégageait de toute responsabilité familiale hormis financière. Il ne s’est pas rendu compte de ce qu’il se passait sous son propre toit: « je refusais de m’encombrer du quotidien » reconnait-il dans les dernière pages où il réalise l’ampleur du désastre de sa vie de couple et avoue vivre depuis des années à côté d’une personne comme s’il ne la connaissait pas.
Les questions sont nombreuses et les réponses qui arrivent au compte-goutte sont glaçantes. Inspiré d’un fait divers qui a terriblement marqué l’opinion publique, Rendors-toi, tout va bien est un excellent roman où l’auteure parvient à cerner ce qui semble incompréhensible pour beaucoup. C’est aussi une réflexion sur le jugement que l’on porte parfois trop rapidement sur autrui.
Je remercie NetGalley et les Editions Plon pour cette lecture que je vous recommande.
Pour son tout premier roman, Agnès Laurent, grand reporter à l’Express a certainement du se servir du matériel que peuvent apporter certains faits-divers pour étayer son travail. Elle nous livre ici un roman marquant dont le thème ne peut laisser personne indifférent. La grande gageure a été de le dévoiler le plus tardivement possible, si bien que le lecteur qui comme moi arrive vierge de tout avis ou commentaire, vit auprès du narrateur principal, Guillaume père de famille, la même terrible découverte. Tout commence par un accident de la route où une femme qui semble perturbée perd le contrôle de son véhicule. Dès le chapitre suivant, c’est Guillaume qui est arrêtée par la police et interrogé alors que les médias rependent la nouvelle dans toute la France, nous n’en savons pas plus que lui. La construction du roman se fait par les différents témoignages que donnent, les amis, voisins, familles … petit à petit on apprend à connaître la personnalité de Christelle la femme de Guillaume. Par petites touches sur son enfance, son adolescence, ses rêves, ses espoirs, se dresse un portrait de cette mère de deux fillettes Noémie et Sophie et de sa vie de femme au foyer. De la même façon la vie de Guillaume est décortiquée et il tente de mettre du sens dans ce drame qui vient faire basculer les fondations toute la famille. J’ai apprécié le talent de l’auteure pour ne pas sombrer dans la curiosité morbide, le jugement. Elle maîtrise son sujet de bout en bout, nous délivre les informations au bon moment et travaille la psychologie de ses personnages d’une façon totalement crédible. Un livre court qui se lit d’une traite, un véritable coup de cœur pour un sujet difficile, formidablement bien abordé et qui nous laisse une belle marge de manœuvre pour s’interroger sur ce qui fait que tout être humain peut « dérailler » sans que personne ne le sache. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2021/07/03/38971953.html
Ce roman qui est une divine surprise se déroule sur une seule journée, ce fameux vendredi de juin. Lorsque je l'ai débuté, j’ai été bien intrigué quant aux raisons de l'arrestation de Guillaume, car Agnès Laurent ne les donne aucunement. C'est au travers des gens qui les fréquentent ou qui les côtoient et ceux qui les ont connus, que l'on va découvrir qui est ce couple modèle. Sans oublier leurs propres interventions et interrogations. A l'aide de courts chapitres qui alternent les points de vue, l'auteure réussit à entretenir un suspense terrible. A chaque fois qu'elle change de narrateur, je change d'avis sur Guillaume et Christelle. Un coup je penche pour un mari violent, coureur et qui a une emprise sur sa femme dont elle ne peut se défaire, elle soumise, femme au foyer "à l'ancienne". Le chapitre suivant, je me dis que c'est davantage lui qui est lié à Christelle et qu'il ne peut vivre sans elle, qu'il ne voit qu'elle et qu'il est bien incapable de lui faire du mal tant il dépend d'elle, de sa présence. Puis, tout explose lorsque d'autres intervenants donnent leur point de vue. "Elle a longtemps cru que Christelle s'accrochait à Guillaume, qu'il était pour elle occasion inespérée de fonder une famille. Elle pensait que Guillaume y trouvait son compte, qu'il était confortable pour lui de jouer au père de famille sans que personne le conteste, Christelle n'aurait pas osé. Florence s'était rendu compte qu'elle se trompait, que Guillaume avait plus besoin de Christelle que l'inverse." (p.115)
Agnès Laurent, dans une langue vive et moderne va au plus profond de la relation entre Guillaume et Christelle. Elle tisse sa trame et emmène sûrement ses lecteurs vers l'inimaginable, l'indicible. C'est diablement maîtrisé et je me suis fait plaisir et avoir, je n'ai rien vu venir, trop pris par la déconstruction de la relation unique de ce couple et la construction originale de ce premier roman. Brillant.
Alerte : COUP DE COEUR !
Savamment construit, ce thriller, lu dans le cadre des experts du polar en collaboration avec les Editions Plon et le site Babelio, m’a plu de la première à la dernière page. C’est peut-être le premier bouquin d’Agnès Laurent mais j’espère vraiment que ça ne sera pas son dernier. Je vous explique pourquoi…
La grande originalité de ce livre est d’en dévoiler le moins possible, tout au long du livre, avant son dernier quart. On sait qu’il y a eu des faits graves mais on ne connaît ni le suspect, ni la ou les victime(s), ni le mobile, ni la substance de ces faits. Rien de rien ! Et pourtant, il vous scotche dès le début. De petits indices ne sont distillés qu’au compte-gouttes.
Mais alors que savons-nous de l’histoire? Rien ou très peu finalement. En vivant la journée du dénouement de cette affaire policière, nous évoluons petit à petit, au fil des heures, avec de nombreux protagonistes différents. Bien entendu, il y a les principaux personnages (un couple) mais aussi leurs familles, leurs voisins, leurs amis, de simples connaissances.
En plus de la grande qualité de cette originalité quant au fait de ne pas dévoiler les faits dans les premières pages de son livre, l’auteure a un certain talent afin de se mettre elle-même dans la peau de ses personnages pour que ce soient eux qui racontent leur point de vue. Chacun des chapitres est consacré à l’un ou l’autre en particulier et écrit à la première personne du singulier comme si ce dernier nous racontait lui-même l’histoire. Selon le ou la protagoniste, la façon de s’exprimer, d’évoquer les événements changent radicalement pour une immersion totale comme si nous les rencontrions tous dans la vraie vie.
Ce style d’écriture atypique permet une lecture intensément fluide et très addictive. Les chapitres ne sont jamais très longs et font monter le suspens. Si vous êtes un tantinet curieux, cette forme singulière du récit vous hantera car vous ne pourrez pas lâcher ce livre tant que vous ne serez pas au courant des tenants et aboutissants. Cela a été une vraie torture pour moi d’être laissée ainsi dans le flou mais en même temps, j’ai trouvé cette façon de faire très osée et cela m’a beaucoup plu !
Quel dommage de l’avoir déjà terminé !
J’attends de pieds fermes que le prochain thriller d’Agnès Laurent sorte !
Agnès Laurent, pour écrire son premier roman Rendors-toi, tout va bien a utilisé une démarche non conventionnelle. Elle commence par nous décrire une femme au volant d’une vieille voiture sur l’autoroute A31. C’est un vendredi soir, à la fin du mois de juin, titre d’ailleurs de ce premier chapitre. Elle roule, « les autres ne comptent pas ». Malgré les appels de phares, les pare-chocs qui se frôlent, elle s’en fout quand soudain, après s’être déportée sans s’en apercevoir sur la voie de gauche et tenter de freiner pour se rabattre, c’est l’accident !
L’auteure va alors reprendre cette journée par le début, soit « Le matin du même jour, 6h 45, café du port, Sète ». On apprend alors dans ce deuxième chapitre, que Guillaume, son mari, a été arrêté par les gendarmes en ce début de matinée alors qu’il venait prendre un café au bistrot de Gilbert où il passe chaque matin avant d’aller bosser, son entreprise se trouvant juste en face du café.
Guillaume et Christelle Dumont ont deux filles Noémie et Sophie. Guillaume est directeur financier dans une conserverie de poissons et la petite famille est propriétaire d’une villa à Sète.
Les chapitres vont ensuite se succéder avec le temps qui avance et nous permettre ainsi de faire connaissance avec cette femme, savoir qui elle était et ce qu’elle a fait durant les heures qui ont précédé l’accident. La question étant : qui était cette femme, cette mère, cette épouse ?
Quant à son mari, depuis sa cellule de garde à vue, il ne comprend rien à cette interpellation et les questions se bousculent dans sa tête. Au fil des heures qui défilent, il tente de comprendre ce qu’il n’a peut-être pas vu, ce qui lui a échappé quand la nuit, elle pouvait être souffrante et répondait à ses questions en lui disant de ne pas s’inquiéter.
Des voisins, des amis, des parents vont tour à tour donner quelques éléments et raconter ce qu’ils savent de ce couple sans histoires ou plutôt ce qu’ils pensent en savoir, car difficile à cerner, notamment Christelle.
L’analyse de l’enfance, de l’adolescence, de leur rencontre, de leur début de vie de jeunes mariés puis de jeunes parents est adroitement et délicatement exprimée par toutes ces voix. C’est un régal !
Mais, quel est ce mystère que l’auteure sait superbement et savamment entretenir jusqu’à la fin de son récit ?
Les gendarmes savent, tout le monde sait car les médias relayent en continu ce terrible fait divers. Seuls le mari et le lecteur ne savent pas et avancent pourtant, pas à pas mais inexorablement vers une vérité horrible, dans un sentiment de malaise et d’incompréhension, Guillaume prenant peu à peu une part de culpabilité. J’ai d’ailleurs beaucoup souffert avec lui.
Et quand, enfin, après tout ce suspense, nous avons la réponse, nous sommes scotchés, abasourdis par l’horreur que nous découvrons.
Ce roman-thriller est écrit avec une finesse psychologique remarquable et nous interroge durablement sur la connaissance que nous avons de nos proches et des vies que nous côtoyons.
Agnès Laurent est grand reporter au magazine L’Express et elle a puisé son inspiration dans les faits divers et de société pour écrire ce livre bouleversant qui nous fait basculer vers des choses inimaginables et glaçantes.
Rendors-toi, tout va bien est un superbe thriller qui m’a tenue en haleine jusqu’à la dernière page, et dans lequel la psychologie a une place prépondérante : une belle réussite
Je remercie Les éditions Plon et Babelio pour m’avoir permis de découvrir cette auteure pleine de talent.
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Qui est cette femme victime d'un accident sur l'autoroute au sud de Dijon ?
Pourquoi les gendarmes sont-ils venus arrêter Guillaume, directeur financier d'une entreprise du port de Sète, lors de son arrivée au travail ce jour-là ? Parce qu'il a couvert quelques malversations de faible envergure pour maintenir la boite à flot ?
Pourquoi Christelle, l'épouse de Guillaume, semble t'elle envahie par un sentiment d'urgence ce matin-là, au point de délaisser ses filles qui partent en pique-nique scolaire ? Que cherche t'elle à fuir ?
Grand reporter à L'Express, Agnès Laurent utilise les ficelles du journalisme dans ce premier roman, que l'on peut qualifier de noir. Tout au long de la journée que dure le drame, elle accumule les témoignages de proches du couple pour éclairer leur vécu, leur psychologie. On sent qu'elle cherche à faire découvrir ce qui se cache derrière le fait-divers.
Elle se comporte davantage en romancière quand elle se glisse dans la tête de Christelle et Guillaume pour exprimer leur ressenti conscient. L'inconscient, le non-dit, le mal-vécu, ne s'éclaireront qu'à la toute fin du récit...
Si l'on met de coté la naïveté des gendarmes (personne ne peut comprendre qu'ils n'aient pas interpellé simultanément Christelle et Guillaume...), l'histoire est totalement crédible ; l'actualité nous en a offert quelques unes du même acabit au cours des dix dernières années.
Les personnages ressemblent à ceux de notre quotidien, quand l'envie de paraître de l'un se heurte à l'indifférence du regard de l'autre, quand les envies de l'un buttent contre les refus de l'autre. Le drame de la non-communication veille !
On retrouve la pate de la journaliste dans la forme de l'écriture : des chapitres courts, plutôt factuels, rapportant le point de vue des "proches" et des principaux protagonistes ; un style simple et direct, cherchant à être compréhensible plus qu'à multiplier les effets de manche ; un suspense entretenu jusqu'à la fin.
Un excellent roman noir, reposant sur une intrigue glaçante mais pas si improbable, et des partis-pris de narration qui entretiennent l'intérêt du lecteur jusqu'au dernières pages.
Merci à Babelio et aux éditions Plon de m'avoir fait découvrir cette auteure et ce livre.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2021/06/11/rendors-toi-tout-va-bien-agnes-laurent-plon-un-excellent-roman-noir/
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