80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
La socie´te´ humaine, sa violence et ses tares, inspirent des sce`nes dont la cruaute´ provoque l'effroi ou le rire, poussant dans ses retranchements la me´canique du fantasme. le sado-masochisme ne recouvre ici aucune re´alite´, puisant dans l'onirisme une forme de poe´sie macabre. Stimule´ par la censure qui se´vit au Japon - il est prohibe´ de montrer les sexes - Saeki fait de l'interdit une contrainte artistique et de´porte vers l'absurde et l'onirisme le plus vieux sujet du monde. Son style unique, qui rappelle a` beaucoup d'europe´ens la fameuse «ligne claire» d'Herge´ et Joost Swarte, est e´trange tant pour le lecteur japonais que pour le lecteur occidental, chacun trouvant dans ce trait a` la simplicite´ parfaite une forme d'exotisme ine´dit. Cette perception ne s'explique que par l'originalite´ absolue d'un imagier extravagant, sorti tout droit de la plume d'un artiste qui a consacre´ sa vie a` tracer au plus pre`s «ce qui se de´roule dans sa te^te lorsqu'il ferme les yeux».
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