Depuis The Structure of Appearance (1951) en passant par Fact Fiction and Forecast (1955) et Languages of Art (1969), l'oeuvre de Nelson Goodman s'est imposée comme l'une des entreprises les plus novatrices de la philosophie contemporaine. Après avoir consacré une partie des travaux à divers problèmes majeurs de la théorie de la connaissance, Nelson Goodman s'est tourné vers une interrogation sur les mondes et les langages de l'art, suivi en cela par Catherine Z. Elgin. Mais la portée des travaux qui en sont issus ne se limite pas à une étude du fonctionnement symbolique des oeuvres d'art et des conditions qui lui sont liées. Ce livre propose certaines reconceptions et en examine beaucoup sur un arrière-fond philosophique dont la partie principale est une théorie générale des symboles. Cela rend possibles des comparaisons entre, par exemple, les arts et les sciences, le verbal et le non-verbal, l'affectif et le cognitif.
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