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Un corps entier de saint Jacques fut conservé à Angers jusqu'en 1870. Son histoire doit tout à un livre écrit en 1610 par Claude Ménard et publié à Angers sous le titre « Recherche et avis sur le corps de saint Jacques le Majeur » à l'occasion d'un oratoire très ancien du même saint qui est en l'église de Saint-Maurille d'Angers. Il fut écrit dans un contexte de guerre civile qui opposait les partisans et les adversaires de Henri III et de Henri IV. Les Angevins, majoritairement opposés à l'ancien protestant que fut Henri IV, se virent imposer un évêque du parti adverse qui, de plus, a employé la manière forte pour soumettre son clergé et les fidèles. Cet évêque, Charles Miron, en est venu à songer à transférer le siège de la cathédrale dans l'église Saint-Pierre. Il a bénéficié du soutien d'un jeune Angevin de son âge, Claude Ménard, un éminent juriste et chercheur qui prouve que le siège de la cathédrale primitive était bien à Saint-Pierre. Il en veut pour preuve qu'elle fut élevée sur le corps d'un prestigieux martyr, saint Jacques l'apôtre. Pour ce faire, il n'hésite pas à nier la légende de Compostelle, manière de contrer les Espagnols, adversaires d'Henri IV. Son récit n'est pas une invention car quelques mentions antérieures et un dessin postérieur prouvent la réalité de la présence d'un tombeau de l'apôtre et des dévotions qui lui étaient rendues.
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