Devon a réussi à vaincre le terrifiant Jackson Muir. Il a défait la Sorcière des Ténèbres, la terrible Isobel. Chaque combat, chaque victoire, le rapproche un peu plus de ses origines. À quelle famille de sorciers appartient-il ? Qui sont ses parents ? Le sang des apostats coule -t-il dans ses veines ou est-ce au contraire celui des nobles sorciers de l'Aile de la nuit ? Autant de mystères qui restent à résoudre. Et voilà que le manoir de Ravenscliff est à nouveau bouleversé par la présence d'un fantôme, qui semble en savoir long sur le passé de Devon, tandis qu'à l'extérieur, une bête en furie ne cesse de
faire de nouvelles victimes. Pour comprendre, Devon devra retourner dans le passé, pendant la nuit d'Halloween 1969. La nuit funeste qui a vu Emily Muir se jeter de la falaise et le destin des sorciers de l'Aile de la nuit basculer. Une nuit où Devon croise une femme qui pourrait bien être sa propre mère...
Devon découvre ici un épisode fondateur de son roman familial. Mais comme d'habitude, en même temps qu'il lève un peu le voile, l'auteur se plaît à densifier un peu plus le mystère. Ainsi, il relie très habilement le mythe du loup-garou à la quête identitaire et au combat du bien contre le Mal.
Comme les deux précédents volumes, ce troisième tome ne se lâche pas d'une minute. En même temps que le mystère s'épaissit et se diffracte, l'écriture de Geoffrey Huntington gagne en densité et en efficacité. On en redemande. Ça tombe bien : il y aura encore d'autres tomes à venir.
Attention, mystère et suspense sont au rendez-vous ! À déconseiller aux âmes sensibles...
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