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Rature, repentir, gommage, grattage, retouche, effacement, biffure... relèvent d'un même désir de correction, de retour en arrière. Comme une inversion désirée du temps, une volonté d'achèvement et de perfection, en même temps que de retour sur soi. Quelles sont leur place et leur fonction par rapport au premier jet de l'écriture ou du dessin? De quelle manière ces suppléments correcteurs permettent-ils un retour sur le statut du texte ou de l'oeuvre? Quel est le statut de l'objet raturé ou supplanté dans le brouillon, l'étude ou l'esquisse? Mais aussi, quelle place la rature finit-elle par prendre dans l'oeuvre achevée - tant littéraire que picturale ou musicale?
A partir d'exemples pris chez Montaigne, Cervantes, Loyola, Monteverdi, de Maistre, Proust, Supervielle, Pinget, Husserl, Johns, Thoreau, Rainer, Tom Phillips, dans la peinture du monde musulman ou de l'Extrême Orient, ou bien encore dans la musique concrète, les auteurs de ce volume ont exploré ces diverses questions. Soumise à ces lectures multiples, la rature est analysée dans ses rapports avec le repentir, mais aussi dans ses modes de tracé, ses fonctions, ses effets, ses modes de fonctionnements, selon cinq axes privilégiés : traits, retraits, autoportraits, reprises, reliques et déchets. .
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