Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Choisie pour régner au gré des intrigues du Palais Royal d'Antananarivo, la Princesse Razafindrahety épousa le Premier Ministre Rainilaiarivony et fut proclamée reine sous le nom de Ranavalona III. C'était le 22 novembre 1883, jour de son vingt-deuxième anniversaire. Madagascar était déjà en lutte contre les forces françaises et dès 1885 la jeune reine fut contrainte d'accepter leur domination. Dix ans plus tard, la capitale est investie, le Premier Ministre capitule et meurt en exil, Ranavalona est quasiment prisonnière dans son propre palais.
En 1896, Madagascar est déclarée colonie française et le général Gallieni obtient les pleins pouvoirs. Il abolit la royauté malgache et oblige la reine à démissionner. Commence alors un exil de vingt ans, d'abord à La Réunion, puis à Alger où elle meurt en 1917.
La biographie de cette reine malmenée par l'histoire s'appuie sur une riche iconographie. Dès le début de son règne des photographes ont fait son portrait et saisi quelques événements, d'autres l'ont suivie dans la vie mondaine des colonies et de la France de la « Belle Époque ».
Dès le premier chapitre je me suis dit que les noms allaient être très dur à lire, faute de les retenir : Razafindrahety, veuve à vingt et un ans de Ratrimoarivony, puis, devenue Ranavalona III elle épouse le premier ministre Rainilaiarivony qui lui-même avait été l'époux de Rasoherina et de Ranavalona II.
J'aurais bien aimé, avant d'attaquer l'histoire de Ranavalona, un petit historique de l'histoire de Madagascar dont je ne sais rien. Les deux guerres franco-malgache sont évoquées au deuxième chapitre, mais trop succinctement je trouve. J'aime connaître l'histoire de l'humanité en général, c'est pourquoi j'avais ce livre dans la liste de mes choix lors de l'opération Masse Critique non-fiction. Hélas le récit commence au vingt-deuxième anniversaire de la princesse qui devint Ranavalona III, la dernière reine de Madagascar. Mais qui était-elle ? Quelle a été son enfance ? On ne sait pas.
J'ai trouvé dans ce livre des choses intéressantes mais sous un angle un peu anecdotique parfois, sans doute pas assez approfondies. Cependant c'est un tout petit livre, 120 pages, ponctué de photos et de documents d'époque, ça laisse donc peu de place à la possibilité de développer.
J'aime les photos anciennes et ce qu'elles racontent de la vie de ceux qu'elles représentent. Je trouve très étrange de voir ces hommes et ces femmes, tous malgaches, habillés à l'occidentale. Certes les femmes ont des robes sublimes mais opter pour le mode de vie de ceux qu'on rejette, les français, qui leur ont volé leur île, est toujours surprenant. Comme de prendre la religion de l'envahisseur…
Elle a été plutôt bien traitée Ranavalona, autant que traitée avec mépris, envoyée en exil, déplacée et photographiée comme une œuvre d'art, emmenée de sorties en visites diverses de temps à autre, interdite de séjourner en France plus dune fois par an.
Ranavalona III m'a fait l'effet d'un fantôme trimballé çà et là dans un monde qui n'est pas le sien sans qu'on ait l'impression qu'elle pense quoi que ce soit. Un destin assez triste…
Ce livre m'a un peu laissée sur ma faim car il ne raconte pas grand-chose mais il m'a néanmoins donné envie de découvrir d'autres ouvrages sur l'histoire de Madagascar.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...