Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Samuel fête ses trente-cinq ans, seul face à des assiettes vides. La déprime est proche. Il attrape alors son téléphone mais réalise qu'il n'a personne à qui parler. Soudain, un numéro lui revient en mémoire : celui de son enfance et de la maison du bonheur familial depuis trop longtemps disparu.
Tiens, et s'il appelait ? À sa grande surprise, quelqu'un décroche. Et pas n'importe qui : c'est à lui-même, âgé de dix ans, qu'il est en train de parler ! Mais que dire à l'enfant que l'on était vingt-cinq ans plus tôt ?
Finalement, chaque soir, à travers ce téléphone, Samuel va s'interroger : l'enfant que j'étais serait-il fier de ma vie ? Aurait-il vraiment envie de devenir l'adulte que je suis aujourd'hui ? Ne l'ai-je pas trahi en renonçant à mes rêves ?
Grâce à ce dialogue inattendu et inespéré, Samuel va, peu à peu, devenir acteur de sa vie. Et avancer, enfin !
Après Dieu est un pote à moi
et Cent pages blanches
, Cyril Massarotto signe un roman plein de justesse, de tendresse et d'humour sur l'enfant qui demeure toujours en nous... et qu'il ne faut jamais oublier d'écouter.
Souvent je me pose la question ... Que dirais tu à la petite fille que tu étais ?
Ce livre c'est ça ^^ une histoire si émouvante qu'on passe du rire aux larmes ...
Il m'a fait comprendre qu'en fait, je ne dois rien dire à cette petite fille ... rien du tout ... je dois juste l'écouter et la faire parler ...
Quand je réfléchis à la question, j'ai tendance à avoir envie de l'aider, de ne pas faire les mauvais choix qu'elle fera de toute façon ... mais c'est une erreur... Ce n'est pas moi qui doit lui parler mais elle qui doit me rappeler ce en quoi je croyais, ce qui me faisait vibrer ... Me rappeler mes rêves d'enfants !
J'ai beaucoup aimé les dialogues entre le personnage adulte et lui enfant ...
C'est remplis d'humour et d'émotions ...
Un livre qui remet en question ... ;)
mouais ... je le mets dans mes coups de coeur ;)
A vos lectures !!!!
Samuel est seul le soir de son anniversaire. Il n’a pas de femme, encore moins d’enfants, pas d’amis. Son métier l’ennuie et son patron est un psychopathe. Ce soir là il boit, il appelle son ex, son ex de dix ans qui a refait sa vie. Puis il se remémore des instants de sa jeunesse, et comme ça il numérote un vieux numéro de téléphone, celui de maison de quand il était petit. Un enfant répond, il s’appelle aussi Samuel.
Le récit c’est le face à face d’un petit garçon plein d’enthousiasme et d’un adulte dépassé par la vie, anesthésié par son propre quotidien. Un petit plein de rêve face à un adulte ensuqué. C’est un homme seul qui au plus profond de lui-même refait surgir l’état d’esprit dans lequel il était à dix ans pour faire un bilan sur sa vie, ses choix.
L’auteur a un style d’une grande fluidité. Pour avoir déjà plusieurs de ses romans, il y a un travail qui malgré une histoire un peu pauvre, vous pousse à avancer. C’est léger et très fluide. Le roman se lit avec une grande facilité, c’est presque simple de lire cet auteur.
Mais ce style ne suffit pas, le récit est pauvre comme déjà dit plus haut. C’est mielleux, et tout est bien qui finit bien, c’est même agaçant.
C’est le premier roman de cet auteur qui me déçoit. Dommage…
Après la lecture de l'excellent Dieu est un pote à moi et de La petite fille qui aimait la lumière, Cyril Massarotto est devenu un de mes chouchous. J'ai presque tout lu et avec délectation car cet auteur sait allier humour, tendresse et moments de vérité pures. Ses romans peuvent paraître légers, sans grand intérêt mais injustement catalogués puisque derrière cette vitrine se cache un aspect philosophique insoupçonné. La joie d'avoir enfin le petit dernier entre mes mains fut grande, sa lecture une bouffée d'air frais sans émettre toutefois quelques critiques...
Paris, ville lumière sauf pour Samuel qui vient de fêter seul ses trente-cinq ans dans son deux pièces, condamné semble-t-il croire à la solitude. Pour seuls amis un couple de retraités vivant dans l'appartement du dessus chez qui il dîne chaque jour, il travaille à la création de slogans pour une entreprise de vêtements pour chien. Supportant un patron tyrannique et socialement assez peu engageant Samuel est seul en ce soir de fête après un accident qui empêche Marcel et Marceline de se rendre auprès de lui. Une bouteille de champagne plus tard et un appel désastreux à son ex, il se remémore le numéro de téléphone du domicile de son enfance et décide d'appeler. Seulement surprise, il tombe sur son "moi" à l'âge de dix ans! Au-delà du possible, qu'a-t-il à lui raconter de son existence? Le Samuel des dix ans à des rêves lui, qu'en a fait celui des trente-cinq? En appelant chaque soir, il engage une conversation qui, peut-être, changera sa vie monotone.
A la fois drôle et touchant, les romans de Cyril Massarotto redonne sourire et espoir comme en sortie de ciné après la projection d'Amélie Poulain. Bonne humeur et réflexion, voilà ce que nous offre cet auteur aux livres résolument optimistes et lumineux à l'écriture fluide, simple et intimiste. Dans celui-ci il offre une introspection sur la part d'enfance qu'il nous reste avec cette question à la clés: suis-je fidèle à l'enfant que j'étais? Question difficile me direz-vous mais qui a le mérite de pousser la réflexion. Suite aux conversations avec son "lui", le protagoniste va les multiplier pour explorer tout le panel d'idées qui s'offre à lui: peut-on changer le cours du temps? le rattraper?
Un roman sur les choix, qu'ils soient bons ou mauvais, complété par un regard assez juste sur une société quelque peu cruelle à enjoindre la sociabilité à tous prix comme signe de bonne santé. On voit bien où nous mène l'auteur car ce ne sont pas le nombre de personnes qui font le bien-être mais la qualité des individus. Même si la morale reste en surface, les thèmes de l'amour, amitié, deuil, espoir...recoupent l'universalité des sentiments humains ainsi au travers des joies et déceptions de ce petit garçon, lui donnent une spontanéité nouvelle et fraîche. Il est d'ailleurs intéressant de se pencher sur les oublis de l'enfance qui sont dans ce récit, réanimés par cet enfant qui rappel à l'adulte ses objectifs comme voyager, aimer, vivre avec intensité, tout simplement.
Malgré des personnages un peu caricaturaux je l'avoue, le roman a le profil de "Dieu est un pote à moi" avec un personnage victime de solitude, un peu paumé et qui se réfugie derrière un quotidien morne par peur du changement ou par manque d'occasions. Pas un coup de cœur donc mais une vraie tendresse qui se mariera très bien avec le "thé des invités" de Betjeman et Barton suivi de woopies à la rose.
http://bookncook.over-blog.com/
Mettre mon avis sur ce livre équivaut à révéler un peu de ma vie et je ne sais pas si c'est la meilleure manière de vous parler de ce roman...
Pourtant lire Cyril Massarotto c'est l'assurance de lire un livre qui, bien qu'en apparence soit doux et soyeux, vous happe pour vous livrer un message profondément marquant !
Ce livre ne déroge pas à la règle.
Et puis tant pis...je me lance.
Je suis partie dans ma lecture bille en tête en sachant pertinemment que j'allais me prendre une claque ! Mais j'ai même pas eu peur.
La claque elle vient pas tout de suite. D'abord on découvre Samuel, jeune homme plutôt posé quoiqu'un peu déprimé en ce jour d'anniversaire. Lui vient l'idée saugrenue de composer le numéro du domicile familial de ses jeunes années et surtout la surprise est de taille quand au bout du fil un petit garçon répond.
C'est là toute la singularité de Cyril Massarotto car à aucun moment on se dit qu'il nous embarque dans une histoire bizarre...non on suit volontiers Samuel et ses péripéties.
Et THE CLAQUE débarque quand au fil des conversations avec son "moi d'il y a 25 ans" on se dit en même temps "et moi, si j'appelais ça donnerai quoi ?".
Bon, peut-être que pour beaucoup de lecteurs le numéro du domicile parental n'a pas changé mais malgré tout, votre tête elle ressemblerait à quoi si c'était vous qui répondiez avec votre petite voix fluette de vos 10 ans ?
Moi la mienne, elle ressemblerait surement à un grand sourire...celui d'avant la tempête car la claque majestueuse que m'a filé Cyril elle se tient là...qu'est-ce que je pourrais dire à mon "moi de 10 ans" pour que je retraverse sans trop de dégâts cette immense période où ma seule question était "pourquoi ma sœur n'est plus là ?".
Tout au long du livre ce n'est pas Samuel que j'ai suivi, c'est moi !
Cyril a touché le point sensible chez moi si bien que son livre je l'ai englouti et en le refermant j'ai eu les yeux humides et le sourire jusqu'aux oreilles !
L'autre question que pose notre enfant intérieur avec ce livre, c'est "alors ça fait quoi de renoncer à ses rêves ?" et celle-là elle fout les jetons...et oui, messieurs dames, avec ce roman vous allez en prendre plein vos mirettes et vous ne pourrez plus reculer, il va falloir affronter ce gosse qui vous jette de temps en temps un souvenir en tête. Juste pour voir si vous saurez prendre au vol ce signe que vous envoie le temps ! (c'en est d'ailleurs un si je publie mon avis aujourd'hui, c'est la ste Fleur ;) )
Cyril est un transmetteur d'espoir et d'optimisme. Son livre viendra à vous quand il sera temps, c'est obligé ! Et si vous croyez pouvoir lui échapper, détrompez-vous ! Cyril a mis juste ce qu'il faut pour vous attirer...ce téléphone orange, ça vous dit rien ?
Allez on en reparle après votre lecture !
Sympa a lire mais sans plus, l'idée de base est originale et amène à réfléchir pour soi même mais en dehors des passages de dialogue entre le narrateur et son "petit moi", les situations et les personnages sont trop caricaturaux pour qu'on se laisse emporter.
Je suis Cyril Massarotto depuis le début et je suis une nouvelle fois ravie! Un très beau roman sur la recherche de soi, l'amour, l'amitié avec bien sûr, toujours un peu de mystère...
http://www.xoeditions.com/livres/quelquun-a-qui-parler/
C’est un roman qui se lit rapidement (les nombreux dialogues y sont peut-être pour quelque chose) et qui se fait poser quelques questions : qu’ai-je fait de mes rêves d’enfant ? Qu’est ce qui nous fait grandir ? Comment devient-on adulte ?
Le héros est resté finalement un enfant : incapable de se débrouiller seul (c’est sa voisine retraitée qui le nourrit), ni de s’opposer à l’adulte (le personnage du patron le tient dans une relation infantilisante) et encore moins capable de se trouver une compagne.
Désespéré et désespérant autant pour ses voisins qui voudraient bien qu’il s’émancipe, que pour le lecteur (j’avais bien envie de lui secouer les puces !), Samuel mettra un peu plus de 250 pages pour se prendre (enfin) en main.
Roman attachant, Quelqu’un à qui parler est à mettre en toutes les mains en cette période pré-estivale, et je gage en voir plusieurs exemplaires prendre le soleil sur la plage cet été.
J'avoue être très très partagée.
Je m'étais régalée avec l'un de ses précédent livres : la petite fille qui aimait la lumière.
Les thèmes de celui ci sont passionnants. L'amour filial créé par l'amitié et donc la transmission et la solidarité inter générationnelle.
Celui de l'enfance et du regard que nous, enfant, porterons sur nous même.
Celui d l'amour plus fort que tout.
Le premier thème est excellemment traité.
Les autres sont traités avec une relative simplicité tant dans la construction que la richesse de langage.
Je vous invite à lire ce livre qui se dévore mais qui m'a laissé"un peu" sur ma fin.
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