80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Parmi les concepts en usage dans le langage moral, certains s'avèrent être plus nocifs que féconds. Quels sont alors ceux dont nous pourrons nous servir dans jeu de la recherche du bien humain sans craindre de nous égarer ? Comment préserver et promouvoir l'héritage, la vitalité et la pertinence de la morale chrétienne dans un contexte qui s'en est éloignée ? Entre la défense apologétique et la recherche de compromis biaisés, quelle attitude le moraliste chrétien doit-il adopter pour faire entendre sa voix ? La philosophe britannique Elizabeth Anscombe (1919 2001), élève et amie de Wittgenstein, aristotélicienne et convertie au catholicisme, nous a laissé une contribution majeure pour répondre à ces enjeux éthiques contemporains. Son itinéraire intellectuel, par sa sobriété, son honnêteté et son réalisme, demeure exemplaire en la matière. En effet, elle a non seulement permis un renouveau de la « philosophie de l'action » suite la publication de son maître ouvrage, L'intention (1957), mais elle a aussi développé des réflexions originales en philosophie et théologie morales. Celles-ci, dispersées dans de nombreux essais, sont aujourd'hui accessibles grâce au remarquable travail d'édition de Mary Geach et Luke Gormally. Ce travail doctoral présente le premier essai de synthèse, en langue française, de l'apport anscombien sur la critique du langage déontologique et sa grammaire profonde.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", nous explique Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année