"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Entre 1970 et 1990, dans de nombreuses parties du monde, les taux de césarienne sont passés d'environ 5 % à environ 25 %. Pendant cette courte phase de l'histoire, il est devenu habituel que les pères participent à l'évènement. Existe-t-il un lien entre ces phénomènes ? Voilà le genre de question que pose Michel Odent, qui n'a de cesse d'interroger les corrélations entre la santé humaine et les conditions de naissance. Dans un contexte mondial de crise des systèmes de santé publique, l'auteur propose de s'intéresser à la façon dont nos systèmes d'adaptation de base - ceux qui sont impliqués dans ce qu'on appelle communément la santé - se mettent en place pendant la période primale.
Tout au long du livre, l'auteur analyse, dans une attitude néo-socratique, des situations radicalement nouvelles et formule les questions qui semblent s'imposer. De nos jours, nombreux sont ceux qui dissertent sur les effets à long terme des activités humaines mais qui ne prennent pas en considération les transformations probables d'Homo. Or la période critique qui entoure la naissance a été perturbée plus qu'aucune autre au cours des dernières décennies. Pour tout personne qui s'interroge sur l'avenir d'Homo, s'intéresser aux transformations des conditions de naissance apparaît comme essentiel.
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