"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Depuis Vivaldi, les quatre saisons se déclinent d'abord à Venise. Alain Gerber, à son tour, rejoint cet espace que l'on dit enchanté, mais qui est aussi un lieu de vérité où le bonheur et la difficulté de d'être, le rêve amoureux et la solitude semblent se porter à leur acuité extrême. Et de même que les quatre saisons ne font qu'une année, il nous propose ici quatre courts romans qui n'en font qu'un. Chacun a pour héros un créateur - D'Annunzio, Hemingway, Visconti, Italo Svevo - en proie à sa propre création, à l'enjeu qu'elle représente, au conflit permanent qu'elle entretient dans son existence : l'amour est-il encore possible, sans que le travail créateur ne se l'approprie, pour celui qui s'y trouve corps et âme engagé ? Ces quatre romans nous livrent quatre époques - le printemps 1916, l'hiver 1949, l'automne 1974, l'été 1926 -, toutes les lumières de Venise, en somme, mais une seule femme, Renata, qui se transpose dans le temps identique à elle-même car elle a le visage du mythe, sans cesse poursuivi, sans cesse délaissé. Elle est ainsi le dessin principal à partir duquel ces textes, écrits en résonance les uns avec les autres, organisent leurs fêtes et leur mélancolie.
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