80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Rue Saint-Guillaume », « Nuit de Mai », « Sainte-Geneviève », « Boulevard Jourdan » Chacune de ces histoires prend racine dans le décor emblématique qui les caractérise. Chaque nouvelle conte ainsi une histoire à part entière, une histoire parmi d'autres dans le Paris des années 60.
L'immobilisme, l'ennui et la solitude qui affectaient la jeunesse étudiante en ces temps particuliers deviennent la matière première d'une métamorphose, reflet d'un monde en plein changement. À la manière d'un Baudelaire errant dans Paris, l'auteur nous fait découvrir - ou redécouvrir - la capitale et ses fantômes avec justesse, là où les moeurs et les décors se transforment tout autant que les repères se bousculent.
Avec le recul, ces années 60 ont pris la patine du temps qui nivelle la spécificité d'une époque et en ponce les aspérités. L'oeuvre démystifie ainsi cette période charnière et fait pertinemment écho à notre propre modernité.
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