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Quand on partait en diligence

Couverture du livre « Quand on partait en diligence » de Raymond Lacroix aux éditions Cahiers Bourbonnais
Résumé:

RAYMOND LACROIX a longuement approfondi les relations épistolaires, très détaillées, de plusieurs générations de Banville.
Fort curieusement chacun narre avec force détail les conditions de transport de leur temps. Il développe dans le présent livre une étude sur le temps des diligences, les... Voir plus

RAYMOND LACROIX a longuement approfondi les relations épistolaires, très détaillées, de plusieurs générations de Banville.
Fort curieusement chacun narre avec force détail les conditions de transport de leur temps. Il développe dans le présent livre une étude sur le temps des diligences, les matériels et les personnels de cette activité colorée et bruyante qui assuraient dans des conditions très pénibles, sur des chemins souvent épouvantables, le transport des gens qui avaient à se déplacer. On y ressent la forte odeur des chevaux ruisselants et épuisés pardes heures d'effort intense et de grand galop.
Tous, postillons, conducteurs ou chevaux, s'arrêtaient dans les relais de poste qui s'étageaient à distance à peu près régulière au long des routes et disposaient d'immenses écuries où les chevaux étaient au repos en attendant une nouvelle course. Pour les voyageurs, la longueur du parcours qui parfois durait des jours et des jours les obligeait à des étapes dans les auberges également fort nombreuses, de qualité inconstante, et quelquefois dangereuses.
Vers la fin du XVIIIe, bien que voyageant avec son propre attelage, Mme de Sévigné ne pouvait que subir les conséquences des mauvais chemins et de leurs dangers. Dans sa manière, et avec sa verve incomparable, elle rapportait à Mme de Grignan, sa fille, les aventures burlesques ou dramatiques qui lui arrivaient à elle-même ou dont étaient victimes les gens de son milieu. On retrouve aussi chez les grands écrivains de la première moitié du XIXe siècle comme Victor Hugo, Stendhal ou Balzac - qui voyageaient beaucoup - l'écho des conditions éprouvantes de leurs déplacements.
C'est donc ce monde où interféraient toutes ces activités complémentaires qui revit dans ce livre, principalement dans la première moitié du XIXe siècle alors que l'industrie s'éveillait grâce à des énergies nouvelles et que s'esquissait l'évolution progressive d'une économie en expansion.

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