Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
Lorsque j'ai connu Marc Brunier-Mestas à Cherbourg, il y a cinq ou six ans, et qu'il m'a montré ses gravures, ma réaction spontanée fut d'en acquérir une. Si cette impulsion a certainement des origines névrotiques ou fétichistes et n'atteste en rien, par conséquent, la qualité de l'oeuvre, elle témoigne néanmoins de l'impact de ces petites dramaturgies visuelles d'apparence naïve et peu sophistiquée. Celles-ci ont d'emblée ce qu'on appelle en sémiotique une fonction indexicale (un rapport direct à leur référent) mais celle-ci est paradoxale en ce que le temps et des lectures successives n'en dissipent jamais le caractère énigmatique. Tel un plan cinématographique, elles ont un avant et un après qui leur confèrent un sens, sauf qu'il revient au spectateur d'en reconstituer la séquence hypothétique, ce qui n'est possible que par une projection interprétative des plus aléatoires, car elle variera nécessairement d'un spectateur à l'autre et à chaque lecture.
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