"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'oeuvre de Diderot connue sous le titre Principes de politique des souverains ne laisse pas d'intriguer depuis sa première publication par Naigeon en 1798.
La découverte récente de la source à partir de laquelle Diderot a composé une grande partie de ses maximes prétendument tirées de Tacite - l'ouvrage De arcanis Rerumpublicarum libri sex du savant allemand Arnoldus Clapmarius publié en 1605 - a permis de lever le voile sur la genèse et la composition des Principes.
Si l'édition procurée par Naigeon en 1798 restitue probablement le mieux les convictions politiques les plus profondes de Diderot, le texte de la copie de Leningrad, destiné à Catherine II, porte les traces du projet original de 1774 : présenté comme des Notes écrites de la main d'un souverain à la marge de Tacite, il vibre de l'indignation d'un souverain éclairé vis-à-vis des forfaits rapportés par l'historien romain.
L'édition présente révèle les passages du De arcanis qui ont servi à Diderot pour composer un grand nombre de ses maximes, et donne pour la première fois une transcription correcte du manuscrit de Leningrad.
Elle permet désormais de saisir l'oeuvre dans son devenir légitime, peu avant la mort de l'auteur, et d'exclure son devenir posthume.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !