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Voici cinquante ans que je monte à cheval, et il n'y a pas plus de dix ans que j'obtiens le rassembler parfait. Pendant de longues années je sentais continuellement le rassembler m'échapper par le déplacement du centre de gravité, soit en avant, soit en arrière. Il a fallu affiner singulièrement mon tact, et, par suite, mes aides, pour arriver au rassembler complet et pour le garder dans le maximum de l'impulsion. Voilà le fin du fin de l'équitation. Le rassembler continuel, non plus même seulement dans les mouvements de côté ou tournants, mais dans tous les mouvements, quelles que soient leurs combinaisons, c'est le raffinement suprême, c'est la pleine possession de l'idéal. Alors, en effet, les deux organismes sont à ce point combinés, l'homme est si bien entré dans le cheval, la perception des effets du cheval arrive si directement et si rapidement au cerveau de l'homme, chaque action de l'homme répond si sûrement, à point précis, à une action correspondante du cheval, que celui-ci s'y attend, s'y prête, s'y conforme instantanément. Dès lors, le cheval n'a plus en réalité que des actions réflexes : il n'y a plus qu'un cerveau, celui de l'homme. J'avais bien raison de dire que c'était l'idéal rêvé.
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