« Il ne faut pas sous-estimer la rage de survivre. » Sous la forme d'un conte, Amélie Nothomb raconte la vie de Patrick, son père, doux enfant angélique qui, jeune adulte, devra se confronter à la mort.
Un magnifique hommage à la figure paternelle mais aussi à un héros de l'ombre, diplomate à la carrière hors norme.
Avec ce 30e roman, Amélie Nothomb signe un de ses textes les plus personnels, qu'elle a choisi de confier à Françoise Gillard. Une lecture toute en douceur et sensibilité.
Premier sang d'Amélie Nothomb
Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu Amélie Nothomb qui est une autrice que j’ai eu plaisir à lire pour ses premiers romans.
Ici, elle se glisse dans la peau de son père depuis son enfance marquée par l’absence d'un père jusqu’à ce qu’il le devienne lui-même. Patrick est élevé par ses grand-parents dans un milieu plutôt aisé mais ce qu’il aime c’est rendre visite au grand-père paternel, Pierre Nothomb le poète, au grand désarroi de ses grand-parents maternels qui considèrent l’autre partie de sa famille un peu sauvageon.
Patrick grandit, rencontre celle qui sera sa femme, puis la mère de ses enfants. On le quitte alors qu'il est ambassadeur au Congo en période de décolonisation. Il négocie sa vie et celle d'autres otages. Une partie bien courte que j'ai adorée.
J’ai aimé l’histoire qui est touchante, racontée avec des petits soupçons d’humour et d’ironie placés ça et là.
L’écoute est courte et la lecture donne bien vie à Patrick, un personnage très attachant.
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