80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Vers 1965, Philippe Lacoue-Labarthe,
jeune professeur de philosophie à Bordeaux,
fait un rêve étrange dont sa propre
disparition est le motif le plus lourd, le seul
évident. Il se lance dans le récit de ce rêve,
où il rencontre un récit de Borges. Puis
il laisse de côté cette tentative littéraire.
L'oublie. Les années passent. Beaucoup
d'années. La disparition, mais cette fois
effective, s'approche. En un sens elle est
là, et peut-être même a-t-elle toujours
été là, comme un précédence, un absolu,
une fondation. À ce moment-là, Philippe
Lacoue-Labarthe se souvient de ce texte
ancien, et pense le reprendre. Mais il ne
le peut plus, il est trop tard - il écrira seulement
une brève postface, entièrement
bouleversante. C'est ce double mouvement
de retour et de départ que l'on trouvera
ici, sous le titre définitivement provisoire que lui donna l'auteur.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année