"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un matin, des coups retentissent à la porte. Encore adolescente, Grace prend peur. Cette enfant sauvage vient de subir une greffe du coeur et refuse d'ouvrir à l'inconnue qui crie son nom. Quelques instants plus tard, elle assiste au meurtre de cette femme dans la neige. Il s'agit de sa mère, qu'elle n'a pas vue depuis onze ans.
Enceinte jusqu'au cou, l'agent Macy Greeley est chargée d'enquêter sur cet assassinat et sur le passé de Grace. Elle revient sur les lieux d'une ancienne affaire, la disparition d'un groupe de jeunes filles à la frontière canadienne, des années plus tôt...
Depuis sept ans, Grace vit loin de sa mère. Son oncle et sa tante l'ont élevé. Le jour où elle aurait pu prétendre à des retrouvailles, un nouveau drame surgit, sa mère est assassinée quasiment sous ses yeux.
L'agent Macy, malgré sa grossesse très avancée se voit confier l'affaire. Elle retrouvera sur la route de son enquête de vieilles connaissances, et avancera de surprise en surprise vers une histoire abracadabrante.
Voilà un roman qui m'avait attiré par sa couverture plutôt sympa, sa situation géographique : l'Amérique, et une quatrième de couv' alléchante. Puis des rumeurs ont circulé comme quoi c'était BOF, BOF. Il me tardait donc de découvrir ce thriller et me faire ma propre idée.
Dés le départ le style ampoulé m'a ennuyé, trop de détails. Puis sont venus les clichés. Pourtant, étant fan des séries policières américaines et retrouvant un peu ce style je lui ai laissé sa chance et j'ai poursuivi ma lecture.
L'histoire aurait pu être intéressante mais certains passages lui enlèvent toute crédibilité.
je l'ai terminé car évidemment je m'étais attachée à ses personnages assez intéressants, poursuivi par la malchance. Vivre dans cette contrée noyée de malheur où rôdent de terribles prédateurs demande un peu de compassion, mais malgré tout je n'ai pas été totalement conquise. Sincèrement je pense que le style y est pour beaucoup dans ma déception. C'est dommage si l'écriture avait été plus travaillé, ce thriller aurait pu me plaire davantage.
Difficile je suis je l'avoue, étant une lectrice éclectique je suis très sensible au style.
Un avis très mitigé pour ce premier roman mais l'auteur a du potentiel. Je lui laisserai certainement une seconde chance avec son prochain thriller, pour retrouver Macy cette enquêtrice assez attachante .
Merci à Nadia et aux Éditions Bragelonne pour cette découverte.
Un bled paumé, une jeune femme qui assiste au meurtre de sa mère alors qu'elle ne l'avait pas vu depuis une dizaine d'année, des secrets de famille, une ville mystérieuse . Voilà, quelques éléments qui m'ont tout de suite attirée et en plus la promesse de personnages féminins forts, il en fallait pas plus pour que je me plonge dedans. Je dois quand même admettre que j'ai eu un peu de mal à entrer dedans sur le premier quart et soudainement j'ai basculé et j'ai adhéré.
L'atmosphère est pesante, lourde dans ce village où tout le monde connait tout le monde et surtout épie tout le monde. Suite à un drame, les langues ne vont pas se délier facilement, chacun se refermant sur lui-même. Les personnages sont mystérieux et j'aime l'idée que ce soit les personnages féminins qui soient les personnages forts de l'histoire, même si souvent elles sont torturées, abîmées par les hommes , ces prédateurs avides. Les thèmes abordés sont la violence conjugale, la drogue, le trafic et l'esclavage sexuel. La plume toute jeune de l'auteur est claire, vive et timide , je pense que c'est un auteur en devenir et qui a de l'avenir. En tout cas, je lirai volontiers son prochain roman afin de voir l'évolution de son écriture.
L'histoire n'est pas d'une originalité folle mais on la suit avec plaisir et les personnages sont suffisamment bien travaillés pour qu'on ait envie d'en connaître la fin. Un bon thriller pour commencer la rentrée
VERDICT
Un premier roman sympa, qui se laisse lire, des personnages féminins intéressants
https://revezlivres.wordpress.com/2016/08/30/poussieres-dos-karin-salvalaggio/
Alors voici un nouvel auteur dans la place: Karin Salvalaggio. Londonienne d’adoption, maman, née dans les années 60. Voilà pour une bio expresse en entrée!
Je vais à présent décortiquer un brin le plat de résistance: son premier roman.
Poussières d’os…
Un polar de facture classique avec l’inspectrice Macy Greeley, enceinte jusqu’au menton, bravant la neige du Montana dans un petit patelin de rien du tout, Collier, qui va mener une enquête pour meurtre.
Une jeune ado, Grace, tout juste greffée du cœur, est l’unique témoin de l’assassinat d’une femme qui dit être sa mère et qui a disparu de la circulation depuis des années.
Grace est spéciale, bizarre, un peu asociale, un peu inadaptée… Elle n’est pas le témoin idéal, surtout quand sa tante veille jalousement sur elle… ou ses secrets.
La miss Macy va devoir la jouer fine dans une communauté où tout le monde se connaît, où une ancienne affaire de disparition de jeunes femmes sur fond de trafics laisse encore planer les soupçons sur chacun, où violences conjugales et secrets de famille sévissent, où le silence est de rigueur…
Et que dire quand elle retrouve un ex, Jared, aux prises avec des liaisons vaseuses alors qu’elle-même ne nage pas dans la félicité amoureuse…
Le cadre est posé. Il n’y a plus qu’à se mettre à table et déguster.
Oui mais voilà… Si tous les ingrédients sont bons, cela manque d’assaisonnement.
Cela commence par le titre: Poussières d’os. Je n’en ai pas vu un seul grain. Des flocons de neige, oui… mais pas de poussières.
Ensuite, la première partie s’étire en longueur avec des personnages multiples qui auraient dû nous tenir en haleine avec leur parcours personnel si leur psyché respective avait été plus approfondie.
Chaque personnage est plongé dans une situation intéressante et trouble mais l’empathie ne se déclenche pas. Le lecteur se retrouve voyeur de vies indécises et sans réelle perspective; donc difficile de prendre fait et cause pour l’un ou l’autre.
Et quand les personnages pêchent par leur manque de détermination et de charisme, cela gâche un peu le déroulement de l’histoire…
Et c’est dommage car l’action s’accélère en seconde partie de roman avec, à la base, une intrigue très sympa, dense et abordant nombre de thèmes captivants comme les relations amoureuses toxiques, les trafics, l’esclavage sexuel, la violence conjugale, les travers humains, la drogue…
Quand la prédation est masculine, elle offre des portraits de femmes torturées, en souffrance. L’auteur nous en présente quelques uns, au cœur même de l’enquête, comme en périphérie. Mais pour la raison énoncée ci-dessus, je n’en ai réellement retenue aucune. Seul le thème qu’elles représentent suscite de l’intérêt.
Dans l’ensemble, la plume de Karin Salvalaggio est agréable et fluide mais reste, à mon sens, trop timide. Mais cet auteur a du potentiel et je lirai avec intérêt son prochain roman.
Je remercie les Éditions Bragelonne Thriller pour leur confiance et la découverte de cet auteur.
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