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étrangers (1979-1980). Des années plus tard, ayant obtenu une mission du ministère des Affaires étrangères pour étudier les grands peintres lettrés, il traverse la Chine du nord au sud, en visitant les sites montagneux célèbres qui, des Song aux Ming, ont inspiré Jing Hao, Li Cheng, Guo Xi, Ma Yuan, Xia Gui, Li Tang ainsi que l'immense cohorte des peintres dits lettrés dont on commence à découvrir les chefs-d'?uvre en Occident. Au terme de diverses incursions à travers le pays, il rejoint Guilin, capitale du Guangxi, dont François Cheng lui avait vanté les beautés. Après une brève croisière sur le Lijiang, il rejoint l'agglomération de Yangshuo, but ultime du voyage. Dans ce village ont séjourné jadis plusieurs grands peintres dont Mi Fu et Shitao. C'est là que commence véritablement l'aventure chinoise de Claude Margat. À la fois récit de voyage, méditation philosophique sur l'approche du réel dans la tradition occidentale et orientale, réflexion sur la peinture, sur le mouvement, sur le temps, Poussière du Guangxi mêle notes factuelles et anecdotes à une interrogation fondamentale sur l'être dont les manières de vivre et la pratique de l'art découlent. Claude Margat, parce qu'il est peintre et écrivain, nous livre par cette rencontre avec une autre culture de précieux enseignements sur la nôtre.
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