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«L'ivresse qui traverse les romans de Rabelais ; la fougue qui emporte les corps sculptés par le Bernin ; le "plaisir de tête" qui préside aux stratégies libertines des Liaisons dangereuses ; l'effervescence de la pensée et des sens à l'oeuvre dans les fictions sadiennes ; le trouble suscité par la peinture érotique de tous les temps, telle que Bataille l'a scrutée : ce livre postule un lien intime entre les plaisirs de l'art et l'art du plaisir. Rabelais, Laclos, Sade, Bataille : on n'a cessé, en France, de vouloir les censurer, les discréditer, ou, pire encore, les rendre inoffensifs. Alors qu'ils représentent ce que l'esprit français a apporté au monde de plus singulier et de plus libre ; et qu'ils sont, aujourd'hui plus que jamais, le meilleur contrepoison au déferlement de bien-pensance que nous subissons. Ceux que j'évoque ici, pourtant, n'ont pas élaboré de morale hédoniste à proprement parler. Romanciers, artistes, c'est d'abord l'imagination qu'ils sollicitent, plus que la conscience ou la raison. D'où une réflexion, en contrepoint, sur l'art du roman, sa lucidité spécifique, son aptitude à dissoudre les préjugés. L'horizon indiqué, en tout cas, est celui d'un plaisir paradoxal : à la fois sans innocence et sans culpabilité.» Guy Scarpetta.
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