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Le baron d'Handrax existe, Bernard Quiriny l'a rencontré. Installé en famille dans son manoir de l'Allier, ce hobereau excentrique aux allures de géant barbu est rempli d'idées folles, qui font de lui le plus attachant des compagnons. Collectionneur de maisons en ruines, organisateur de dîners de sosies, fournisseur intarissable d'anecdotes, spécialiste des langues inconnues, inventeur autodidacte, amateur de cimetières et de trains électriques, le baron d'Handrax ne fait rien comme tout le monde, et ne cesse jamais de surprendre. Bernard Quiriny ne pouvait faire moins, pour rendre hommage à ce précieux ami trop tôt disparu, que d'écrire son portrait. Voici donc Le Portrait du baron d'Handrax, roman inclassable où se dévoile le petit monde fantasque et désopilant d'un personnage inoubliable.
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Je n'ai malheureusement pas accroché. Ce n'est pas vraiment un roman, mais plutôt un recueil de plusieurs petites histoires. On nous plonge dans l'univers excentrique du Baron, un aristocrate loufoque. Les lubies du Baron sont intéressantes pour certains. Moi, elles m'ont été agaçantes. Snif!
Bernard Quiriny s’est bien amusé pour dresser le Portrait du baron d’Handrax. Il a rivalisé d’imagination et d’humour autour de son personnage - réel ? inventé ? – un homme excentrique au possible, qui ne travaille pas, ne se refuse rien car la fortune amassée par ses ancêtres lui permet de tout oser. Voilà un avantage que tout le monde n’a pas !
Est-ce que, en tant que lecteur, j’ai pris du plaisir avec ce livre ?
Question délicate. Le baron Archibald d’Handrax m’a souvent fait sourire mais m’a agacé aussi car certaines de ses aventures ou expériences me paraissaient tout à fait invraisemblables comme, par exemple, ces renifleurs de morts.
La vraisemblance n’étant pas le souci de Bernard Quiriny, le problème n’est pas là. J’ai donc oublié mes soucis pragmatiques pour me laisser porter par cette histoire complètement loufoque.
Alors, j’ai suivi le narrateur parti à la recherche d’un peintre méconnu : Henri Mouquin d’Handrax, village inconnu de l’Allier, peuplé de mille cinq cents âmes. Cet artiste oublié (1896-1960) a huit tableaux exposés dans le musée local. C’est là que notre narrateur apprend que le peintre a un petit-neveu vivant sur place, dans un château.
Ce petit-neveu, vous l’avez deviné, n’est autre que le fameux Baron dont une des manies est d’acheter toutes les maisons vides du secteur afin de conserver les traces du passé. Au total, il possède une quarantaine de demeures que François-Paul, le gardien du musée entretient régulièrement.
Visites au château, dîners avec le Baron et sa famille, détail de sa fortune, me voilà donc parti pour découvrir un personnage excentrique qui, cinq ou six fois par an, retourne vivre dans un internat religieux avec des gosses âgés de dix à quinze ans… Ce n’est qu’un autre exemple des caprices incroyables de cet homme comme ces dîners avec des sosies d’artistes ou d’écrivains vivants ou morts.
Les chapitres sont assez courts, ont tous un titre, ce qui a l’avantage d’annoncer la couleur et, le plus souvent, de m’intriguer ou de m’ennuyer aussi. De plus, c’est délicieusement écrit.
Les deux hommes se rencontrent régulièrement et deviennent amis. De temps à autre, l’auteur rappelle l’objet de sa présence à Handrax : les tableaux de Henri Mouquin mais cela est vraiment passé à l’arrière-plan, presque oublié.
J’ajoute que la vie matrimoniale du Baron est assez étonnante mais que tout se passe bien quand même. Alors, pour découvrir la vie d’un homme fantasque aux moyens illimités, lisez Portrait du baron d’Handrax, un livre que Lecteurs.com m’a permis de découvrir.
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2023/02/bernard-quiriny-portrait-du-baron-d-handrax.html
Facétieux baron d'Handrax, réel ou imaginaire, peu importe, ce roman de Bernard Quiriny nous conduit comme dans un tourbillon à la rencontre de cet étrange personnage. Des chapitres courts, un peu comme un exposé des excentricités et petites manies du héros au gré d'échanges savoureux, d'une vie peu commune. On sourit, on se questionne, on juge (pas trop !), en tout cas on passe un bon moment à la découverte de cette relation insolite.
Si vous souhaitez un livre farfelu pour vos vacances, arrêtez vos recherches et jetez votre dévolu sur ce livre de Bernard Quiriny. Vous allez découvrir un sacré personnage à travers cette biographie imaginaire : le baron Archibald d'Handrax.
Il faut préciser que l'auteur de ce livre excelle dans l'art du canular littéraire. Le doute s'installe, ce personnage a-t-il vraiment existé ? Bernard Quiriny indique avoir lui-même rencontré le baron et surtout il est possible de se procurer un manuscrit du baron d'Handrax qu'il s'est chargé de proposer à la publication et qui s'intitule "Carnets secrets" (allant jusqu'à la rédaction d'une préface). Je ne me suis pas procuré ce livre et je vais donc me contenter de parler du portrait de ce baron excentrique mais mention spéciale à l'auteur pour être allé au bout de l'idée et il faut bien dire que tout ça renforce le côté "vrai-faux" du roman.
Cette biographie se dévore en peu de temps. A base de chapitres courts, on découvre dans chacun d'entre eux un aspect de la personnalité de ce baron. Il faut avouer que la mayonnaise prend bien, j'ai dévoré l'ensemble à la vitesse de l'éclair tant ce personnage est drôle. Amateur de ruines, de cimetières, de trains électriques, de langues rares, de dîners de sosies, de demeures excentriques, je ne révèle pas tout car si vous plongez dans ce livre vous allez vite voir que ce personnage est plein de surprises.
J'ai tout de même ressenti un petit défaut, le côté un peu décousu des chapitres. J'ai eu parfois l'impression d'être dans un catalogue des excentricités du baron. Un chapitre court = une facette de la personnalité, ça manquait parfois un peu de liant et je regrette un côté un peu répétitif ressemblant à une liste de courses même si on ne peut s'empêcher de se demander à chaque début de chapitre la nouvelle excentricité qui sera mise en avant par l'auteur.
Au final, le portrait dressé est complètement loufoque mais il rend le personnage étrangement très attachant malgré toutes ses bizarreries. On se prend à s'imaginer rencontrer cet énergumène, à s'attabler avec lui pour échanger quelques mots (en espérant ne pas tomber sur une journée question, je vous renvoie au livre pour plus de détails !).
En tout cas, si vous cherchez une petite lecture originale, décalée, pas prise de tête, et surtout très drôle, je ne peux que vous inviter à opter pour ce livre qui de plus est fort bien écrit. Une découverte réjouissante qui reste en mémoire pour sa singularité !
Assurément, la rencontre de l’auteur avec un descendant du peintre Mouquin fut pour lui l’accès à une grande plage de libertés, à une forêt d’idées qui inspirèrent ce récit divertissant.. Belle rencontre effectivement, car le baron Archibald d’Handrax n’était pas un mouton, il était un homme fantaisiste , loufoque, anticonformiste. Installé dans son manoir du département de l’Allier avec femme, maîtresse et enfants, il sympathisa jusqu’à devenir véritable ami avec celui qui fit à son décès son troublant portrait.
Je n’irai pas jusqu’à dire que certains comportements fantasques de Archibald -un prénom qui ne dénote pas- pourraient m’inspirer, mais avouez tout de même que passer des soirées en compagnies de sosies de grands écrivains, philosophes, poètes, hommes politiques, est un sacré dérivatif au quotidien ! Investir dans de vieilles maisons et les laisser dans leur jus, histoire de sentir le passé par exemple…
N’est pas Bernard Quiriny qui veut, et depuis longtemps je n’avais lu de romans aussi décalés. Sachant que l’excentricité du baron n’atteint jamais la narration qui se veut élégante, classique, soignée, sublimant ainsi le portrait du baron.
Les chapitres courts ne permettent pas de s’appesantir sur chaque situation qui, pour certaines, seraient moins rocambolesques.
Ma chronique :Les facéties d'un excentrique Baron riment ici avec poésie et humour absurde. Écrit dans une langue raffinée, qui peut sembler désuète mais si riche! Ce n'est pas vraiment un roman, plutôt un recueil de conversations à bâtons rompus, d'histoires à tiroirs, chacune en entraînant une nouvelle.
Faisons connaissance avec cet excentrique personnage : châtelain très riche, débonnaire, d'un autre temps, pour qui chaque jour "est une surprise". L'auteur le rencontre en écrivant un ouvrage sur un de ses ancêtres, peintre oublié, Henri Mouquin. Vous serez très vite sous le charme de cet aristocrate loufoque. Ses calembours font penser à Alphonse Allais ou Jules Renard ( auteurs, hélas plus beaucoup lus, mais dont les citations m'amusent beaucoup)
Je l'imagine ressemblant à Philippe Noiret avec un peu plus d'embonpoint, barbu, tel un "Alexandre le bienheureux" plus âgé, embourgeoisé, généreux, toujours aimable.
Les lubies du Baron sont savoureuses : il achète de vieilles maisons dont plus personne ne veut. Surtout ne pas les moderniser! En les visitant, cela lui permet de "voyager dans le temps".
Dans son manoir, cohabitent son épouse et sa maîtresse, chacune dans une aile, avec leurs enfants. Mais dites- moi il est bigame !!!
Vous serez surpris par toutes ses curieuses collections, ses idées folles, la meilleure étant ses " dîners de sosies" où se retrouvent Sartre, Nietzsche, Churchill et bien d'autres .
Il aimerait rédiger un guide étoilé des bistrots en fonction de la qualité des ragots semés !
Tel Saint-Louis sous son chêne, notre baron règle les conflits des habitants de son village
Les aventures du vieil oncle Ambroise sont aussi délectables.
Le baron aime palabrer tout en marchant sur les chemins boisés de son Allier natal. Il aime les enfants, les livres, les cartes très anciennes .
Certes il peut être agaçant ! Mais on lui pardonne ! C' est un ami fidèle. On aimerait l'écouter, divaguer, se contredire, nous faire rire devant une tasse de thé ou son vieux calva. Il fuit la modernité et ne craint qu'une seule chose : l'insomnie !
A découvrir !
Si le baron de Bernard Quiriny n'est pas perché, il est tout aussi original que son prédécesseur, si intelligemment croqué par Italo Calvino.
Entiché d'un peintre sobrement nommé Henri Mouquin d'Handrax, le narrateur se rend dans une petite ville de l'Allier sur les traces de l'artiste.
Il y rencontre l'un des descendants de ce dernier. Rentier de son état, Archibald a tout le loisir de se consacrer à des « activités » toutes plus insolites les unes que les autres : la bigamie avec une épouse officielle et une femme employée comme servante ; la fréquentation d'un collège religieux pour « retomber en enfance » ; l'organisation de « dîners de têtes » au cours desquelles des sosies de personnages connus se rencontrent ; l'entraînement de ses fils à « renifler les morts », un jeu qui consiste à « découvrir le plus de cadavres ignorés » ; son côté « en même temps » qui considère que toutes les doctrines politiques contiennent une part de vérité ; sa propension, certains jours, « à ne s'exprimer que par questions » pour laisser la parole aux autres ; son talent pour écrire des livres qu'il ne termine jamais sur des sujets évidemment décalés ; son affection pour Bartleby, le « héros » de Melville ; son goût pour les plaisanteries ; ses insomnies récurrentes qui lui donnent des envies de suicide...
Malgré ses excès, on regrette que cet homme ne soit qu'un être de fiction tellement on aurait souhaité faire sa connaissance et nouer avec ce personnage généreux des liens d'amitié. Comme l'a fait le narrateur, subjugué par la douce folie de son complice.
En nous embarquant dans le monde fantasque du baron, le facétieux Bernard Quiriny a composé un récit rythmé par des chapitres courts, sortes de tranches de vie qui attestent de son talent de nouvelliste. Le style est délicieux et soutenu (ah ! quel régal que le passé simple !). Les dialogues sont savoureux.
Si on s'amuse beaucoup, on est aussi ému par ce drôle de bougre, nostalgique d'un passé où l'homme vivait à l'état de nature et qui trouve, grâce à son insatiable curiosité, à son hyperactivité et à son sens de la dérision, des moyens de repousser l'inéluctable mort.
http://papivore.net/litterature-francophone/critique-portrait-du-baron-dhandrax-bernard-quiriny-rivages/
Ce livre, nous le devons au narrateur, amateur du peintre Henri Mouquin d’Handrax (1896-1960) qui, pour satisfaire sa curiosité se rend à Handrax dans l’Allier, visiter le musée dédié au peintre. Là, il devient employé de ce même musée. Un métier qui lui laisse quelques loisirs et lui permet de rencontrer le baron d’Handrax. Venu chez lui pour reproduire les tableaux de Henri Mouquin d’Handrax, il se lie d’amitié avec le hobereau. Bernard Quiriny nous en narre sa vie avec beaucoup de talent, de tendresse, d’ironie, de petites moqueries
Cher Baron,
Entre pays, je me permets cette familiarité, malgré notre différence sociale. Hobereau bourbonnais, vous pourriez, à l’instar de nombre de vos comparses voguer du côté traditionaliste un peu réac, mais non, je vous découvre ouvert, voire très ouvert et, je dois l’avouer, j’adore vos folles idées, votre folle sagesse ou votre sagesse folle.
J’aime vos voyages quasi immobiles. Pour ce faire, vous rachetez les maisons délaissées par leurs propriétaires décédés et, surtout, vous les laissez dans leur jus. « Ces maisons sont un conservatoire du passé. ». Une maison achetée dans les années soixante reste donc inchangée. Visiter une maison rachetée dans les années soixante, permet un détour dans le passé et revenir à cette époque. « Quand j’ai envie de dépaysement, dit-il, je me rends dans l’une de mes maisons. J’y reste une heure ou deux, c’est comme si j’avais fait un long voyage. ».
J’aime votre façon de vous promener, ce qui n’a pas manqué d’étonner votre visiteur. Vous marchez de temps à autre à reculons , tournez la tête à droite ou à gauche… tout ceci pour ne pas voir ce qui abîme votre paysage.
Quant à vos dîners de sosies, ils me plaisent et je vous imagine discuter mortadelle avec Victor Hugo (charcutier de son état)
Quant à vos aphorismes… Vous en avez même fait un livre, le seul que vous ayez terminé. Votre ami l’a fait publier en même temps que votre biographie et, bien entendu, je l’ai commandé à mon libraire. Voici ce que vous en dites « C’est un art difficile, le livre d’aphorismes. Il faut qu’ils soient bons ; mais en même temps, il faut que certains soient en fait assez plats, pour que les meilleurs prennent du relief par contraste. Alors, paradoxalement, vous aurez dans les mains un meilleur recueil que si tous avaient culminé, car aucun ne serait ressorti, et le livre aurait paru moins bon »
Vous avez le bon goût d’écrire à votre ami, qui a épousé votre fille, des cartes postales qu’ils reçoivent dans tous leurs lieux de séjour lors de leur voyage de noce aux USA. « J’ai décidé d’inverser les choses… au lieu que vous m’envoyiez des cartes d’Amérique je vous enverrai des cartes d’ici, pour vous raconter mon non-voyage. »… Fulgurant, n’est-il pas ?
Dans notre Bourbonnais aux multiples châteaux, manoirs, castelets… Monsieur le Baron, vous faites preuve d’audace. Deux familles sous le même toit avec, pour chacune autant d’amour et de déférence… Voyons M’sieur le Baron, vos confrères engrossent mais ne reconnaissent pas !!
J’ai souri en lisant vos positions politiques à géométrie variable, mais toujours logique, enfin dans votre logique.
Cordialement
Bernard Quiriny, vous m’offrez,-là encore, un voyage dans un monde suranné où la lenteur, le rêve sont des vertus. J’ai aimé votre portrait, divisé en petits chapitres, comme des touches de peinture, ou comme des histoires courtes avec des chutes dont vous avez le secret. J’ai dégusté lentement votre livre par petites bouchées, par chapitre. J’ai trouvé plaisante votre écriture classique, teintée d’autodérision, d’humour, de nostalgie, mais le tout léger comme une plume.
Merci pour cette lecture…. Euh ! Je ne connais pas d’Handrax dans l’Allier que j’ai parcourue de long en large, mais j’aime bien ce village où la concorde et l’empathie règnent.
Un vrai coup de cœur
Déjà lu de cet auteur et beaucoup apprécié L'angoisse de la première phrase
https://zazymut.over-blog.com/2022/06/bernard-quiriny-portrait-du-baron-d-handrax.html
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