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Pompeo, l'alter ego de l'auteur, est le testament artistique d'Andrea Pazienza, le journal de bord d'un personnage désespéré aux prises avec son addiction à l'héroïne. Comme de nombreux jeunes gens dans les années 1980, Pazienza lui-même en fera les frais. Mais plus que le récit d'une longue décente aux enfers dessiné sur des feuillets épars de carnet à spirales, Pompeo est l'un des rares récits autofictionnel en bande dessinée où l'auteur met littéralement ses tripes sur la table, nous fait partager la fragilité de l'existence et la catharsis de la création artistique.
Andrea Pazienza est le chef de file du mouvement artistique de la bande dessinée underground italienne des années 1970 et 1980. Il a dirigé deux titres très importants dans l'histoire de la bande dessinée européenne, Cannibale et Frigidaire, journaux dont sont notamment issus les artistes du mouvement Valvoline comme Lorenzo Mattoti, Massimo Mattioli ou Tanino Liberatore. C'est la première fois qu'il est publié en France.
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