La question de l'identité semble revenue au coeur du débat politique, du débat culturel et du débat anthropologique.
A travers toutes les formes et toutes les pratiques de la communication, nous parlons de l'identité, qu'il s'agisse de la revendiquer, de la contester ou encore de la refonder et de la redécouvrir.
L'identité singulière, qui se fonde sur la filiation et qui s'exprime dans la vérité de notre désir, nous fait reconnaître de nous-mêmes et des autres. Interrogée par les discours et par les pratiques de la psychanalyse, elle fait de nous des sujets.
Les identités collectives inscrites dans nos pratiques culturelles ou politiques font de nous des acteurs de la vie publique porteurs, dans la force d'une histoire, de mémoires, d'idéaux, de choix et de refus.
L'identité ne se reconnaît et par conséquent, ne s'assume que dans les formes dans lesquelles elle s'inscrit : c'est dire l'importance du langage dans sa construction, mais aussi, car il peut dire le faux comme le vrai, dans les stratégies par lesquelles nous pouvons la dissimuler, la déguiser, voire l'oublier et risquer de la perdre.
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