Je montais avec lui boire un dernier verre avant qu'il ne me ramène. Nous écoutions de la musique, nos mains se frôlaient. Je volais des bisous sur le haut de son crâne que j'adorais caresser. Des tentatives de vrais baisers ici et là entre deux fous rires et puis tout d'un coup, un vrai regard, intense, puissant ! Nos lèvres réunies venaient d'anéantir notre amitié ! Nous avions basculé. Nos langues s'unissaient avec passion, le jeu avait cessé, la flamme brûlait de tous ses feux, l'envie, le désir nous saisissaient au point de ne plus rien contrôler. Benjamin était aussi doux qu'un agneau, ses minuscules baisers étaient un millier de picotements, mes poils se dressaient comme l'hérisson agressé, son sourire de baigneur était aussi craquant que l'enfant qui pleure.
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