80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Voici donc enfin la voix de Nathalie Chauvier. Une voix unique, révoltée et mordante, une voix qui manquait jusqu'ici à la poésie francophone belge. Et qui saura marquer ceux qui voudront bien l'entendre.
Une existence de poèmes, des poèmes d'une existence, arrachés à l'urgence d'une écriture qui semble ininterrompue, interrompue beaucoup trop soudainement, et qui, d'image audacieuse en souffle subtil, vous fait réfléchir, frémir puis rire - poésie qui ouvre les débarras des abîmes de l'âme, y ramasse la poussière, l'examine, et l'assemble par les mots en couteaux et cristaux, pour aller orner et dépecer le monde.
Une poésie vécue, vécue de rages en tendresses, face à laquelle l'hystérie aveugle de notre époque aurait peut-être dû songer à capituler. L'époque n'aura pas eu, comme d'habitude, le tact vital - mais la poésie demeure, invite et transgresse.
Tom Nisse
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année