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Dans Poésie et figuration, Jean-Marie Gleize trace la genèse de ce qui serait une « poésie moderne », de Lamartine à Denis Roche. Les huit lectures proposées ici s'articulent les unes aux autres à la façon d'un procès : celui que la poésie instruit contre elle-même ; celui qui la fait devenir ce qu'elle est, ce qu'elle sera. « Cette histoire, on s'en doute, n'est pas linéaire ; les tracés se recoupent ou se recouvrent, se superposent et s'annulent. L'enquête est menée à l'intersection de deux questions clés : la constitution du "moi" et ce qu'il représente, oufi gure, à travers ses multiples catastrophes, effacements, métamorphoses. En un mot, c'est la curieuse histoire littérale du sujet lyrique, brûlante, paradoxale, en cours ».
Existe-t-il une poésie après la poésie, en avant d'elle? Une prose qui serait littérale, très "particulière" ? La poésie n'est rien d'autre que le moment où cette question se pose. Or : 1) La poésie n'arrange rien. 2) Elle ne consiste pas à reproduire le réel, mais à se rendre à lui, à rendre le réel, à rendre réel. 3) Cela est impossible, interminable, inachevable, nécessaire. Cela est précisément la littérature. Prenons parti, en guise de "manifeste indirect", pour un réalisme intégral.».
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