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Aram Saroyan, né à New York le 25 septembre 1943, est le fils de l'écrivain William Saroyan et de l'actrice Carol Grace. Il s'intéresse d'abord à la photographie et entame un apprentissage auprès de Richard Avedon. Sa vie d'écrivain commence avec la création de la revue Lines, qui aura six numéros, de septembre 1964 à novembre 1965. Y sont publiés des écrivains aussi divers que Vito Acconci, William Burroughs, Ted Berrigan, Clark Coolidge, Ian Hamilton Finlay, Robert Grenier, Robert Lax, Gerard Malanga, Lorine Niedecker, Charles Olson, Andy Warhol et Aram Saroyan lui-même. Aram Saroyan se consacre alors rigoureusement à l'écriture, au point de refuser le rôle principal du Lauréat de Mike Nichols, qui fera la gloire de Dustin Hoffman. Ses deux premiers recueils de poèmes, Aram Saroyan et Pages paraîtront chez Random House en 1968 et 1969 respectivement.
A l'image de la revue Lines, Poèmes électriques et Pages, qui représentent le coeur de notre traduction, sont des oeuvres de synthèse : les poèmes imagistes, minimalistes et concrets se dialectisent sous la figure du poème électrique, vers une intelligence de la joie. Le poème, chez Aram Saroyan, énonce, décompte (à la lettre près !), dévoile ; naît, meurt et renaît, encore et encore, dans un éclat, lumineux et sonore. Sonore ? Aram Saroyan invente l'oreille interne en poésie : il ne s'agit plus seulement de capter le mouvement vibratile d'une langue dans une bouche, mais de développer un organe de saisie de l'équilibre, de la mesure et du mouvement. Sur la page d'Aram Saroyan, le son se voit et le visible s'entend, le mouvement s'arrête et l'immobilité se déploie, dans une phénoménologie de la perception qui n'interdit rien de l'émerveillement quotidien.
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