80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Rousseau cite Amyot qui traduit Plutarque que lit Montaigne. Ils s'entretiennent les uns avec les autres et nous parlent de la différence entre vivants humains et non humains, de la raison du plus fort qui est toujours la meilleure, de la transmigration des âmes, de la vulnérabilité de toute chair, de l'introuvable propre de l'homme, de la portée du meurtre, de la vertu d'humanité, du vivre ensemble sur la terre. Et nous, que disons-nous? Pourquoi ne pas essayer de nous mêler à cette conversation, notre héritage, et de la poursuivre à travers les mots, à propos des choses de la réalité contemporaine? Paradoxalement, l'entrée dans l'ère du technocosme ne nous permet plus de nous dérober à la question animale : le mutisme de la solitude et de la souffrance nous interroge comme une énigme ontologique autant que comme une inquiétude d'ordre éthique et juridique. ll se pourrait que dans un vieux Plutarque reposent l'humus et l'humilité qui nous affranchissent des cultures hors sol et rendent l'humanisme un peu moins arrogant.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année