"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans le sillage des Black Panthers, la littérature puis le cinéma (avec la blaxploitation ) expriment les révoltes de la communauté noire dès la fin des années 60. On entend enfin la voix d'une Amérique qui n'a plus rien d'un rêve, celle des arnaqueurs, des travestis, des gigolos. En 1969, sort Pimp, autobiographie explosive d'Iceberg Slim (alias Robert Beck) qui devient le proxénète le plus célèbre des États-Unis. Il publie ensuite plusieurs fictions très inspirées de sa vie, dont Trick Baby et Mama Black Widow. Un peu malgré lui, il devient le porte-parole d'une partie du lumpenproletariat noir qui ne se reconnaît pas dans le message politique du Black Power. Dans ses livres, les héros ne refusent jamais une ligne de coke et donneraient tout pour quelques billets. Comme le dit l'auteur lui-même : " Il n'y a pas de psychologie, de sermons ou de notes dans ce récit d'une vie. Les dialogues sont dans la langue crue des pédés, du ghetto noir, du Sud profond, des bas-fonds. "
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