Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Piero della Francesca (1415-1420 ? - 1492), qualifié dès son temps de « monarque de la peinture », est un des promoteurs, avec Masaccio, d'une nouvelle aventure de la peinture qu'on a définie depuis comme la Renaissance. Cela suppose une nouvelle naissance par rapport à la pratique antérieure - l'unanimisme du gothique international -, autrement dit la mise en perspective de l'homme et de sa destinée, sur un fond d'inconnaissable qui demande à être connu (on entend le verbe « connaître » dans son sens biblique, c'est-à-dire charnel).
S'attacher à l'étude de Piero, c'est moins le suivre dans les péripéties de sa vie - pour autant qu'on en sache quelque chose et malgré les Vite de Vasari, bien souvent sujettes à caution -, que s'adonner à la méditation de quelques-unes de ses oeuvres majeures qui, à n'en pas douter, jalonnent un itinéraire spirituel. C'est, aux yeux de l'auteur, une grande leçon d'humanisme, et qu'elle fût le fait de l'Église, en un temps de chrétienté, n'enlève rien à la prétention qu'elle a de se dire « experte en
humanité ».
De quelle autre instance peut-on en dire autant oe
Raymond Terrin a fait toute sa carrière dans les services administratifs de l'Éducation nationale.
Le présent essai date d'une quinzaine d'années. Il a été suivi, plus récemment, de deux autres ouvrages, Pour l'amour du grec et Sur la permanence du classique, parus aux Éditions du Lau (Var).
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !