La question de l'ennui, de l'impossibilité du « repos » complet et plus largement du divertissemnt a été très importante pour l'histoire de l'idée de bonheur entre la Renaissance et les Lumières. Plus près de nous Giono, Malraux, Guy Debord et Pascal Quinard ne cessent d'en faire entendre les échos.
Le principal modèle pour penser la diversion fut le modèle épicurien auquel se réfèrent aussi bien Montaigne, Théophile de Viau, que Molière, La Fontaine et Saint-Evremond. Il s'agit avant tout de sortir « hors de soi » afin de trouver des sources d' « animation » de « vivification » de ses propres idées et en premier lieu de l'idée qu'on se fait se soi-même. Un art de vivre en quelque sorte où les exigences de la Vie et les modalités du plaisir représentent l'essentiel.
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