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Philosophie derniere - principes premiers

Couverture du livre « Philosophie derniere - principes premiers » de Pradalie David aux éditions Edilivre
  • Date de parution :
  • Editeur : Edilivre
  • EAN : 9782334242493
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

C'est à l'aide de l'intelligence humaine que chacun de nous ne fabrique jamais autre chose que du fantasme et nous croyons que la science nous apporte la vérité. Cette vérité scientifique fonde un monde compris comme objectivement constitué. Nous montrons que le nombre mathématique n'est nulle... Voir plus

C'est à l'aide de l'intelligence humaine que chacun de nous ne fabrique jamais autre chose que du fantasme et nous croyons que la science nous apporte la vérité. Cette vérité scientifique fonde un monde compris comme objectivement constitué. Nous montrons que le nombre mathématique n'est nulle part dans la réalité. La simple proposition d'universalité de la structure évacue toute subjectivité. Cette « poussée » positiviste est concomitante de la consolation que nous cherchons à travers la science et/ou la religion. La philosophie, elle, n'est jamais entreprise de consolation. C'est pourquoi nous utilisons le langage pour condamner de façon certaine l'expérience individuelle, l'expérience authentique, l'expérience de cette vie propre à chacun, cette vie qui s'échappe parfois du carcan d'inspiration positiviste, quand elle rencontre notre être-vieillissant. C'est pourtant lui qui est le garant en quelque sorte de cette mémoire si pleine de ce que chacun de nous est, comme le vivant qu'il est. Le langage est le plus bel outil de lobotomisation de la masse. Nous revisitons sans cesse et ce depuis que nous nous servons de ce dernier, le constat de notre médiocrité en lui donnant une couleur acceptable parce que nous oeuvrons dans la flagornerie. C'est ainsi que notre prétention se pare d'un instinct grégaire sans équivalent sur cette planète. La dynamique positiviste qui est la nôtre et qui écrase tout, prend le pouvoir jusqu'à celui absolu que nous avions explicité dans l'être-monde-fantasmé. Tout entière animée par l'hyperdésir d'immortalité, cette dynamique ressemble à s'y méprendre à celle du cancer. Malgré la promesse que le vivant dispense tout autour de lui et qui consiste en l'indéfectibilité première que tout doit disparaître sans laisser de traces, nous sommes tels d'inconsolables artisans d'un monde qui n'existe pour personne, d'inconsolables artisans d'un monde qui n'est fait que de mensonges. La messe est dite sans jeu de mots par ces quelques éléments de philosophie dernière.

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