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Le présent ouvrage est le produit d'une heureuse coopération entre l'association de philosophie, fondée parE. Njoh-Mouellé et dénommée Cercle camerounais de philosophie (Cercaph)i et la Mission française de coopération et d'action culturelle au Cameroun. Le Cercaphi a fourni la matière des tables rondes, tandis que la coopération culturelle française offrait le cadre de la bibliothèque du Centre culturel français de Yaoundé ainsi que le financement de la publication. Avec l'évolution de la démocratie dans le monde et en particulier au Cameroun, les premières décennies de la vie universitaire marquées par une extrême défiance à l'égard de l'enseignement de la philosophie ne sont plus qu'un lointain souvenir. Les milieux universitaires de la philosophie en Afrique et en dehors du continent, ne manqueront pas de s'intéresser à cette publication, il faut l'espérer. Voici un ouvrage collectif qui permet de se faire une belle idée de la vitalité de l'activité philosophique dans un pays africain. Les communications et les débats qu'il contient sont d'une très haute tenue universitaire et consacrés aux oeuvres de quatre penseurs déjà connus, certes, à l'intérieur comme en dehors de leur pays le Cameroun. mais qui n'auront peut-être pas eu l'occasion auparavant de se trouver placés ensemble au centre d'une telle densité des discussions sur divers aspects de leurs écrits, et par des compatriotes pas toujours complaisants, enseignants de qualité dans diverses universités du pays. Il ne serait pas surprenant de voir cet ouvrage devenir une référence et un stimulant de ractivité philosophique tant dans les universités que dans l'enseignement secondaire, au Cameroun et en Afrique.
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